Les évêques catholiques ont critiqué les règles proposées par l’administration Biden concernant la loi sur l’équité des femmes enceintes, qui obligerait les employeurs à faire des accommodements pour les femmes qui avortent. La loi sur l’équité des femmes enceintes, adoptée par le Congrès avec un soutien bipartisan en 2022, établit de nouvelles protections pour les travailleuses enceintes ou qui ont récemment accouché. Elle exige que les employeurs fassent des aménagements raisonnables pour les femmes en fonction des limitations connues liées à la grossesse, à l’accouchement ou à d’autres affections médicales connexes, à condition que de tels aménagements ne créent pas de contraintes excessives pour l’activité de l’entreprise.
Bien que la loi ne mentionne pas les accommodements pour les femmes qui avortent, la Commission pour l’égalité des chances en matière d’emploi (EEOC) des États-Unis a publié lundi des règlements proposés qui définissent l’avortement comme l’une des “affections médicales connexes”. Selon les projets de règlement, les employeurs devraient faire des accommodements pour les limitations liées au fait “d’avoir ou de choisir de ne pas avoir un avortement”. La Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) soutenait initialement le projet de loi pour ses nouvelles protections en faveur des femmes enceintes. Cependant, le président du Comité sur les activités pro-vie de l’USCCB, Mgr Michael Burbidge, accuse l’EEOC de déformer la loi. “Nous avons soutenu la loi sur l’équité des femmes enceintes bipartisan car elle renforçait la protection des mères enceintes et de leurs enfants à naître, une priorité que nous avons encouragée le Congrès à mettre en avant”, a déclaré Mgr Burbidge dans un communiqué. “Cette loi est pro-travailleuse, pro-famille et pro-vie. Il est totalement déformé d’utiliser cette loi pour promouvoir l’avortement et cela va à l’encontre de l’aide nécessaire aux mères enceintes”. L’évêque Burbidge soutient que les règles proposées vont à l’encontre de l’intention législative. “Nous espérons que l’EEOC sera contrainte d’abandonner sa position insoutenable lorsque les commentaires du public soumis sur cette réglementation démontreront que son interprétation serait rejetée par les tribunaux.” Le sénateur Bill Cassidy, co-sponsor républicain principal du projet de loi, a déclaré dans un communiqué que le projet de règlement ignore totalement l’intention législative et tente de modifier la loi par le biais de règlements: “L’administration Biden est allée trop loin. Ces règlements ignorent totalement l’intention législative et tentent de réécrire la loi par le biais de règlements. L’administration Biden doit appliquer la loi telle qu’elle a été adoptée par le Congrès, et non pas comme elle souhaiterait qu’elle ait été adoptée. La loi sur l’équité des femmes enceintes vise à aider les mères enceintes qui choisissent ou doivent rester sur le marché du travail pendant leur grossesse et après l’accouchement. La décision de négliger le processus législatif pour promouvoir un agenda politique sur l’avortement est illégale et profondément préoccupante.”
colcombet
Quand est-ce que le Vatican va accepter ce que demandent les évêques américains : l’excommunication de Biden ?
Janot
On se le demande. Peut-être qu’il hésite parce que Biden ne va pas à la messe quand elle dite selon le rite tridentin ? Je ne vois que ça.
Irishman
Les monsignori américains sont plus courageux que nos français ! Le silence radio de la lamentable Conférence des Evêques de France est éloquent : il n’y a plus de pasteurs pour guider et protéger le troupeau catholique de France…
Gaudete
Bergoglio ne va quand même pas excommunier son ami bidet il lui donne la communion même à la furie nancy pélosi qui est ouvertement pro-avortement. Heureusement que les évêques américains appellent un chat un chat. Chez nous ils ne savent pas si c’est un rat ou lapin ou un renard etc
Michel
Avec l’ami Biden, sans doute “un autre monde est possible” dirait François…