Lu dans Christianophobie hebdo :
"La décision prise ce jour [6 octobre] d’étendre le champ d’application de la dérogation au décret du ministère de la Santé [HHS Mandate, janvier 2012], est « un retour au bon sens, à une pratique fédérale de longue date et à la coexistence pacifique entre l’Église et l’État », selon la Conférence des évêques catholiques des ÉtatsUnis [USCCB].
Le cardinal Daniel N. DiNardo, archevêque de Galveston-Houston et président de l’USCCB, et l’archevêque William M. Lori de Baltimore, président de la commission ad hoc pour la liberté religieuse de l’USCCB, saluent l’annonce faite par le gouvernement Trump d’accorder une large dérogation religieuse et morale aux dispositions du décret qui exigent le remboursement de la stérilisation, de la contraception et des médicaments ou dispositifs susceptibles de provoquer des avortements, dans la couverture de l’assurance maladie. Le Cardinal DiNardo et l’archevêque Lori ont présenté, en réponse, la déclaration conjointe suivante :
«La décision du gouvernement d’accorder une large dérogation religieuse et morale au HHS Mandate, constitue la reconnaissance que l’éventail complet des organisations confessionnelles et poursuivant une mission, et aussi les personnes qui les dirigent, ont des croyances religieuses et morales profondes que la loi doit respecter. Une telle dérogation n’est pas une nouveauté, mais elle est plutôt un retour au bon sens, à une pratique fédérale de longue date et à la coexistence pacifique entre l’Église et l’État. Elle corrige une défaillance anormale de la réglementation fédérale qui n’aurait jamais dû se produire et qui ne devra pas se répéter.
Ces réglementations sont aussi une bonne nouvelle pour les Petites Sœurs de Pauvres et pour d’autres qui contestent devant les tribunaux le HHS Mandate. Nous recommandons avec insistance au gouvernement de faire le pas logique suivant en trouvant rapidement une solution aux litiges que la Cour suprême a exhorté les parties à régler.
Ces réglementations sont une bonne nouvelle pour tous les Américains. Un décret gouvernemental qui contraint les gens à faire un choix impossible entre l’obéissance à leur conscience et l’appel à se mettre au service des pauvres, est nuisible non seulement pour les catholiques mais au bien commun. La liberté de religion est un droit fondamental pour tous et par conséquent si elle est menacée pour certains, elle l’est pour tous.
Nous saluons cette information que cette menace particulière à la liberté de religion a été levée et, encouragé par le pape François, nous demeurerons “vigilants, précisément en tant que bons citoyens, pour préserver et défendre cette liberté de tout ce qui la menacerait ou la compromettrait” [discours du pape François lors de la céré monie de bienvenue à la Maison Blanche, 23 septembre 2015]. »