Mgr Eric Aumonier, évêque de Versailles, et Mgr Bruno Valentin, évêque auxiliaire de Versailles, s’associent à la démarche du président de la CEF en déposant également et en leurs noms propres un référé liberté au Conseil d’Etat, en pleine adhésion au communiqué ci-joint: https://t.co/rX1gDS4sEe
— Bruno VALENTIN (@AbValentin78) November 2, 2020
Les évêques de Versailles déposent également un référé-liberté
7 commentaires
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Magistro78
Merci Monseigneur d’agir en véritable Berger du troupeau en faisant face aux loups qui portent atteinte à la santé spirituelle de vos brebis.
Soyez en remercié d’autant plus que vous devez vous résoudre à le faire en votre nom personnel.
” je connais mes brebis et mes brebis me connaissent…je les conduis vers de verts pâturages”.
Malheureusement, cela en dit long sur la majorité de “bergers mercenaires” dont parle l’évangile du Bon Pasteur, concordataires soumis au détriment des âmes qui leur ont pourtant été confiées.
Pitch
Excellente nouvelle !
L’idéal serait que tous les diocèses fassent de même, et pas uniquement Versailles mais bon, s’il peut donner l’exemple…
Sophie Chetenel
Les autorités ecclésiastiques s’expriment pour le rétablissement de la messe. Nous avons en effet besoin de la messe où le Christ est réellement présent. Nous continuerons d’y prier pour les victimes des attentats, mais nous ne manquerons pas non plus d’y prier pour les auteurs de ces attentats, et pour que nous laissions les frontières du pays ouvertes, pour que nous soyons accueillants et pour que nous nous préparions à notre mort. En revanche, les autorités ecclésiastiques ne remettent absolument pas en cause leur idéologie mondialiste sans frontières. Elles nous rappelleront d’ailleurs que nous devons être généreux avec les associations servant cette idéologie mondialiste sans frontières, du même acabit que les porteurs de valises d’autrefois. Les Français, y compris les autorités ecclésiastiques, sont orgueilleux. En mars dernier, nous nous enorgueillions d’avoir le meilleur système de santé au monde face aux Italiens qui comptaient les morts et triaient les malades, ce qui est contraire à “la grandeur” (en réalité à l’orgueil) de la France, avant que nous fassions la même chose, notamment avec l’autorisation de l’euthanasie par rivotril (l’orgueil a besoin d’hypocrisie). De la même façon, l’Histoire nous a prouvé les intentions belliqueuses de l’islam à notre égard, mais les autorités ecclésiastiques comme républicaines se sentent supérieures à nos aïeux, qui n’avaient rien compris à l’ouverture à l’autre. De même, les chrétiens d’Orient continuent de nous témoigner par la parole et par leur sang du danger que constitue une société majoritairement islamique, mais les autorités ecclésiastiques comme républicaines n’en ont que faire et préfèrent dénoncer une supposée récupération par l’extrême droite. N’est-ce pas mettre Dieu à l’épreuve que de déplorer les effets en en chérissant les causes?
Il paraît qu’une des raisons de la révolution post-conciliaire était une pratique religieuse fondée sur la culpabilisation. La révolution post-conciliaire a finalement substitué à la culpabilisation une autre forme de culpabilisation, celle de la soumission à l’idéologie mondialiste sans frontières. Les pratiques de mortification vues comme austères ont été remplacées par l’obligation de se soumettre à l’étranger et d’organiser par là même son propre suicide, en-dehors duquel, point de salut.
Les autorités ecclésiastiques ont eu un pouvoir temporel important pendant plusieurs siècles. Comme elles n’échappent pas à la culture de la haine de soi et de la repentance, est-ce en compensation d’un passé qu’elles trouvent honteux qu’elles exigent désormais des fidèles chrétiens qu’ils renoncent à leur terre ou qu’ils y périssent?
Les autorités ecclésiastiques ont-elles le pouvoir d’organiser notre martyre ? D’ailleurs, en accueillant inconditionnellement nos bourreaux, et en nous demandant d’en être complices, créent-elles les conditions de notre martyre, c’est-à-dire d’un témoignage de la foi chrétienne, ou celles d’un suicide assisté imposé, alors que le suicide n’est pas chrétien ?
Merci au Salon beige d’éclairer nos consciences.
Sophie Chetenel
En complément de mon précédent message, j’ajoute que les autorités ecclésiastiques expriment souvent à juste titre leur volonté fort louable d’éviter la violence, et c’est mon vœu le plus cher et certainement celui de la plupart des Français. Mais justement, fermer les frontières et cesser de soutenir les associations “pro-migrants” pourrait permettre de réduire la violence. Ce ne serait pas la panacée, parce que cela aurait dû être fait il y a très longtemps, mais cela serait autrement plus efficace que les incantations paradoxales en faveur à la fois de l’ouverture des frontières et de la non-violence.
J’espère pouvoir lire sur le Salon beige des réponses à mes interrogations.
Sophie Chetenel
Intéressante interview du Père Philippe Capelle Dumont notamment sur la position défendue par l’Eglise sur l’immigration :
https://www.causeur.fr/philippe-capelle-dumont-eglise-186461
Extraits :
“Nous sortons d’une période ecclésiale postconciliaire certes traversée par divers courants mais dont l’un, qui s’est fortement imposé, a consisté à « unilatéraliser » dangereusement un trait constituant du christianisme évangélique, à savoir « l’écoute de l’altérité ». Je m’explique. Saint Justin (2e siècle), premier philosophe converti au christianisme, avait engagé une relecture positive de la philosophie grecque en ses figures majeures (notamment Héraclite et Socrate) mais avait introduit aussitôt le critère du démoniaque, pressentant que la foi chrétienne ne pouvait être une simple caisse de résonance des idées antérieures, fussent-elles éminentes, et qu’elle devait engager un travail critique pour promouvoir ce qui est vital.
Cette position très claire et très nuancée, qui a fait paradigme, a pu être dévoyée. L’unilatéralisme idéologique dont elle a été l’objet a fini par nous placer, suivant une trajectoire historique dont il faudrait ressaisir les médiations, sur les registres hélas conjoints de l’auto-culpabilisation et de la repentance tous azimuts. Certains évoquent à cet égard la haine de soi ; je préfère parler de candeur mimétique, de paresse intellectuelle.
Prendre à revers cette disposition unilatérale, cela consiste pour l’Église à nommer les choses « sans crainte » comme dit la Bible.”
“L’histoire de l’immigration en France depuis plus d’un siècle – celles des russes, hongrois, polonais, juifs ou chrétiens, arméniens, iraniens, algériens, vietnamiens … – atteste de l’attrait profond que, face aux dictatures et aux totalitarismes environnants, notre pays représentait et représente encore dans ses principes, c’est-à-dire une forme de salut, de sécurité. Une mutation de la culture française en melting-pot multiculturel ou en sous-juridiction de la charia, constituerait à leur égard une haute trahison.
Certes, l’Église est porteuse d’une forte tradition d’accueil, mais à laquelle certains, y compris de ses membres, tentent de faire porter une voix unilatérale. Or, l’Église ne peut pas ne pas confronter ses ressorts de générosité les plus nobles avec l’impératif des équilibres sociaux d’une nation et d’un continent, mais aussi avec les stratégies de déstabilisation des démocraties, orchestrées par des pays étrangers.”
Chouan85
Pour info, le Conseil d’Etat statuera jeudi 5 novembre. Prions intensément jusque là!!!
Michel
Les autorités du diocèse de Versailles réclament au Conseil d’État la liberté de culte. Bien.
Mais cette même liberté, elles la refusent aux Catholiques de Saint-Germain-en Laye attachés à la messe traditionnelle.
On a envie de leur rétorquer : “hypocrites, commencer par balayer devant votre porte !”…