Suite à l’exécution, le 2 janvier 2016, de 47 opposants au régime wahhabite de Riyad, parmi lesquels le cheikh Nimr-al-Nimr, le chef de la communauté chiite d’Arabie séduite, Pascal Nari écrit dans l'Action française 2000 :
"Le cheikh a été décapité en public puis crucifié. Procédé barbare appliqué à certains condamnés à mort dans ce pays qui se réclame de l’ islam “pur”. L’ indignation a été générale et immédiate dans de nombreux pays musulmans, notamment en Iran, à majorité chiite, lequel a pourtant beaucoup à se reprocher sur le respect des droits humains fondamentaux. […]
Personne, jusqu’à présent, n’a contesté qu’il s’agissait d’une grave faute politique aux conséquences imprévisibles. Mais cela ne peut pas ne pas avoir été calculé. […]
Sur le plan intérieur, les dirigeants de Riyad ont voulu faire montre de détermination et de fermeté à l’égard des opposants et des contestataires. Il n’ est pas sûr que ces exécutions barbares atteignent ce but. Bien au contraire. […]
L’objectif international de cet acte pourrait être de saboter la mise en place de la coalition internationale contre Daech. Il est pratiquement atteint. On doit difficilement s’attendre à ce que l’Arabie et l’Iran, sans citer l’Irak ni le Liban, puissent se mettre de sitôt autour d’une table pour combattre les terroristes islamistes. Inestimable cadeau fait à ces barbares. […]"