Le nouvelle mouture du congé parental ne fait pas recette :
"En effet, cette mesure insérée dans la politique familiale, n’a jamais été une incitation pour la famille, mais une nouvelle volonté de lutter contre « l’inégalité des sexes ». Avec une habitude désormais consommée, les élus du peuple français, s’enhardissent de lois fourre-tout, sans cohérence, ni interne, ni avec les autres lois pondues de la même façon.
Les textes de lois sont une mosaïque de sentimentalisme médiatique qu’il convient d’apaiser ou de contenter, de satisfactions lobbyistes, le tout cousu d’idéologie. En un mot notre arsenal législatif est un condensé d’opportunisme sans l’ombre d’une vision. Le nombre croissant de lois sans décret d’application ne fait que révéler la confusion et la non préparation de cette assemblage d’annonces.
C’est ainsi que les élus de la nation finissent par adopter des lois n’ayant aucun rapport avec le monde réel qui concerne ceux dont ils ont reçu délégation. Ils oublient du reste que la souveraineté ne leur appartient pas et se considèrent comme dépositaires de celle-ci, transformant le peuple souverain en clients électeurs.
Certes ces lignes ne font qu’enfiler des perles. Cependant, souligner l’incohérence des mesures mises en place renvoie à l’absence de vision d’ensemble. D’une part de telles mesures montrent, par leur inefficacité, qu’elles ne répondent pas aux besoins réels de la population. D’autre part, elles signent le divorce entre idéologie et réalité.
Peut-on lier la lutte pour l’égalité des sexes à une politique familiale ? Peut-on promouvoir la famille sans prendre acte de son pilier fondateur, la complémentarité des sexes et donc la véritable nature différenciée homme femme ?
Le réel est toujours un boomerang qui vous revient en pleine figure. Il est illusoire de vouloir défendre la famille, sans défendre d’abord la vérité anthropologique. […]"