Le préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le cardinal Francis Arinze était aux États-Unis la semaine dernière pour prononcer une conférence sur le thème « Dignitatis Humanæ : l’enseignement catholique sur la bioéthique ». Voici quelques remarques adressées aux hommes politiques et aux “pro-choix”…
«Il y en a (…) qui disent : personnellement, je ne suis pas favorable à l’avortement, mais je ne peux pas imposer mon opinion aux autres. C’est comme dire : personnellement, je ne suis favorable à vous tuer (…). Mais comme il y a des gens qui veulent tous vous fusiller élus du Sénat et de la Chambre des Représentants, je ne peux pas leur imposer mon opinion. C’est cela être pro-choix ! Ce n’est pas sérieux ! On parle de la loi divine par du règlement d’un club de tennis.»
Le cardinal aborde ensuite la question du surpeuplement :
«Il y a des gens qui disent : Ho là là, regardez : la population mondiale est trop importante, c’est pourquoi l’avortement est un moyen de contrôler les naissances. Pourquoi ne commencez-vous pas par vous même ? En vous supprimant ne réduiriez-vous pas la population mondiale ? (…) Il est hautement illogique que certains parlent des dangers qui menacent des “espèces en danger”, les baleines, les chimpanzés, les arbres, et qui doivent être protégées, et même si on torture un chien dans certains pays, on vous traînera devant les tribunaux pour cruauté envers les animaux, alors que l’assassinat des enfants à naître est qualifié de “pro-choix” quand il conviendrait de le qualifier de meurtre. Il faut appeler un chat un chat.»