Et si l’inégalité salariale hommes-femmes était instrumentalisée par les féministes ? Une étude plus fine révèle en effet une autre inégalité mais entre les femmes elles-mêmes. Les femmes sans enfant sont mieux rémunérées que les mères de famille. Et là, silence total des féministes car les femmes sans enfant sont en réalité proches de l'égalité salariale avec les hommes. La discrimination porte donc sur la maternité et non le sexe :
"Selon une étude de Glassdoor Economic Research publiée ce jeudi, les femmes avec enfant sont bien moins rémunérées que celles qui n'en ont pas. Et ce «coût de la maternité» est particulièrement fort en France par rapport à ses voisins européens (…) Selon la compilation des données de l’OCDE et d’Eurostat, l'Hexagone n'arrive que 9e sur les 16 pays européens pris en compte par l'étude, derrière l'Espagne, la Belgique, la Grèce ou encore l'Estonie où l'écart de salaire entre les femmes avec ou sans enfant est plus faible ! (…)
En France, à poste égal, les femmes sans enfant gagnent 0,4% de moins que les hommes. Un taux proche de l'égalité. En revanche, celles qui ont eu au moins un enfant gagnent 12,4% de moins que les hommes."
Qui au gouvernement pour s'offusquer et proposer des solutions ? Et les mères de famille qui font le choix héroïque de se consacrer à l'éducation de leurs enfants, qui proposera un jour de les aider avec un revenu parental ?
Olivier Monteil
Elever 1 enfant coûte environ 10% des revenus d’un couple; dans une famille avec 4, 5, 6 ou 7 enfants, on calcule rapidement le sacrifice financier que doivent faire les parents, d’autant que l’épouse n’a souvent pas le temps d’assumer en plus un emploi salarié.
Ne comptons pas sur les féministes, qui ne défendent nullement les femmes mais seulement leurs propres délires gauchistes et révolutionnaires, bien loin du bien être de la femme et des familles.
Le mal est profond, ancré dans les administrations, l’Etat, les institutions, les associations, les lois, etc. il faudra vraiment un grand, très grand coup de balai (2017?)…
Une solution efficace: rétablir l’équité par le salaire maternel.
101
C’est souvent la bourgeoise mieux payée que la plupart des hommes qui dénoncent soi-disant les inégalités salariales entre les hommes et femmes. Si bien qu’il y a un mépris des hommes dans cette société. Une société castratrice entre autres. Alors que la femme est souvent mise en valeur.
C.B.
Une question idiote comme je les aime:
Anne est assistante maternelle: elle s’occupe de quatre jeunes enfants de 7 h à 21 h, contre rémunération. Tout le monde (et surtout la bien pensance) trouve ça très bien.
Marie aussi, s’occupe de quatre jeunes enfants. 24 h sur 24 et bénévolement.
Ne devrait-on pas trouver que Marie est encore plus admirable qu’Anne?
Mais non, elle est mère au foyer d’une famille nombreuse: elle a arrêté son activité professionnelle salariée pour s’occuper de ses enfants. La bien pensance ne trouve pas ça bien du tout: elle ne “travaille plus” (ah bon? elle est en vacances?) et surtout son travail n’est pas taxable, donc elle ne “rapporte rien” à l’état!!!
clemsius
Une pierre de plus à l’édifice du grand remplacement qui est en construction depuis des siècles par les agitateurs de la truelle.
eml
“La discrimination porte donc sur la maternité et non le sexe.”
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Pour abolir cette discrimination, je propose donc d’ouvrir la “maternité” aux hommes, qui pourront se faire greffer un utérus artificiel s’ils le souhaitent.
Y’a pas d’raisons !
Godefroid de Couillons
Tout à fait d’accord avec cet article.
Tout cela montre bien que, malgré une importante évolution depuis un siècle, la carrière professionnelle d’un homme et la carrière professionnelle d’une femme restent deux choses totalement différentes.
Pour l’homme, la carrière professionnelle est la pénible obligation imposée à la sortie du Paradis terrestre qui doit lui permettre de faire vivre une famille :
“Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front”.
Pour la femme, l’obligation principale est :
“tu enfanteras dans la douleur”.
Il en résulte, d’une manière générale, qu’à tort ou à raison, la rémunération professionnelle de la femme reste quelque chose de subsidiaire.
Pour beaucoup, il s’agit de compléter la paie du mari tout en gardant un peu de latitude pour les enfants.
Pour certaines, parfois un peu insouciantes, il s’agit de se procurer de l’argent de poche en attendant qu’un mari ayant si possible une belle situation prenne le relais des parents.
Je caricature un peu mais il y a souvent de cela…
D’autres enfin font peut de cas de la fondation d’une famille et mène une carrière dans un esprit proche de celui des hommes et on voit qu’elles sont presqu’également payées qu’eux.
Même si le machisme malheureusement existe, l’entreprise n’a aucune raison de rentrer là-dedans car son intérêt économique est d’avoir à son service les personnes présentant le meilleur rapport “qualité – prix”.
Tout cela fait que d’une manière générale, les femmes se sentent moins obligées d’avoir les mêmes exigences que les hommes en matière de rémunération, peut-être d’ailleurs pour se sentir plus libres vis à vis de l’entreprise.
Entrepreneur
Merci beaucoup pour cette information que je n’ai lue nulle par ailleurs. Très éclairant. La vrai discrimination est certainement là, et elle explique des statistiques que je n’ai jamais compris. Parce que la discrimination salariale homme-femme dans l’entreprise, dans la réalité, je ne l’aie jamais vue en 25 ans de carrière.
Fleur
“Les mères de famille qui ont fait le choix héroïque de se consacrer à l’éducation de leurs enfants…”.
Cette phrase me choque: je pense au contraire que ce sont les femmes qui travaillent à l’extérieur qui sont héroïques car pour la plupart, elles n’ont pas le choix. Elles aussi se consacrent entièrement à l’éducation de leurs enfants (vous croyez que parce-qu’elles travaillent, elles les oublient?), sachant qu’elles doivent assumer exactement les mêmes tâches que les mères au foyer…mais dans le peu de temps qui leur reste.
Marre de ce parti pris systématique et manichéen: les bonnes mères d’un côté, les mauvaises mères de l’autre, forcément égoïstes et hedonistes.
Sachez qu’avec un seul petit salaire, on ne peut même pas se loger !!!
Cette phrase est bien représentative de la mentalité de beaucoup de catholiques bourgeois.
Désolée, pour une fois, je ne suis pas d’accord avec vous.
Benoît
Au gouvernement, ils ont la solution: exterminer les enfants par ivg! Et en plus, il donne de l’argent pour ça. Pas besoin de payer.
C’est effrayant, mais bien réel.
Arwen
Article fort intéressant. En effet, cette étude change la donne mais ne va pas dans le sens des féministes evidemment.
Arwen
@Fleur: lorsque les mères ont le choix financier et peuvent se permettre de ne pas travailler, oui Ç une forme de choix héroïque car justement pas reconnu par la société.
Les mères qui travaillent à l extérieur et n ont pas le choix sont tout autant héroïques, ç est pour moi certain. En revanche, je ne crois pas qu elles doivent faire exactement les mêmes tâches que les mères au foyer. Elles font ce qu elles peuvent dans le peu de temps qu on leur reste. Les mères au foyer ont plus de temps pour aménager leur maison, préparer de bons petits plats, s investir dans les associations bénévolement, les écoles hors contrat et j en passe. Donc, tout n est pas comparable.
Mais sachez qu il existe aussi des mamans a qui la maternité fait peur et qui doutent d elles mêmes. Aussi préfèrent elles travailler plutôt qu été mères au foyer. Elles ont souvent de bons postes dans ces cas là, qu elles jugent moins fatigants que de s’occuper d enfants qu’elles ont du mal à gérer. La société ne les y aide pas.
eml
“et surtout son travail n’est pas taxable, donc elle ne “rapporte rien” à l’état!!!”
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@CB
Vous avez mis le doigt sur la vraie raison…
Plume
Article assez réducteur qui place en modèle la mère au foyer et dénigre celle qui a des enfants mais qui désire poursuivre son travail.
Être mère et travailler n’est pas incompatible, c’est même apporter sa pierre à l’édifice familial, ne pas tout reposer sur la situation professionnelle de l’époux.
Chacune est libre de choisir sa vie, et nos enfants ne s’en portent pas mal du tout d’avoir leurs deux parents au travail pendant qu’ils sont en nourrice ou à l’école.
Une maman de 4 enfants qui a servi 10 ans dans l’armée.
Marie la Bretonne
Et puis il y a les femmes qui ont été malheureusement laissées pour compte et qui sont obligées de travailler à l’extérieur chaque jour que Dieu fait … et pas pour gagner de l’argent de poche tout en vivant chez papa-maman, mais pour gagner de quoi vivre décemment tout simplement !
Des femmes que l’Etat voleur n’oublie pas de taxer au maximum : on paie pour tout le monde (surtout pour les migrants de nos jours) et on ne récupère pas un centime.
Des femmes qui ne seront jamais propriétaires de leur logement car leur bas salaire et le manque de caution derrière elles font ricaner les conseillers lorsqu’elles passent le seuil d’une banque…
Des femmes qui, de ce fait, voient avec angoisse approcher l’âge de la retraite car elles savent d’ores et déjà que leur maigre pension de retraitées ne suffira probablement pas à assurer une survie digne (eh oui, il faudra, en plus des factures diverses et variées, de la nourriture, des vêtements et des soins médicaux éventuels, continuer de payer un loyer jusqu’à la mort et louer coûte cher !)…
Des femmes qui craignent grandement de perdre leur travail car, sans lui, adieu le logement et bonjour la rue !…
Des femmes à qui, parce qu’elles sont célibataires, on va demander de prendre ses congés en dehors des périodes scolaires (donc lorsque les jours sont plus courts et le soleil moins présent ; bon, ce n’est pas très grave)…
Des femmes qui, lorsqu’elles croisent une maman entourée de joyeux enfants et pilotant une poussette, se retournent sur cette image de la douceur maternelle : elles seront à jamais privées de la joie d’être mère…
Des femmes qui se retrouvent seules pour gérer des choses qui conviennent mieux aux hommes (bricolage, réparation, finance, etc… – je sens que la Najat voit rouge, là !)…
Et ce sans nier bien entendu les difficultés que peuvent rencontrer les familles et, en particulier, les mamans, surtout à notre époque !!!
Je suis bien sûre tout à fait d’accord pour rétablir par un salaire maternel une égalité entre les femmes mères au foyer et les autres (ce qui leur laisserait justement le libre choix de travailler ou pas, au contraire d’aujourd’hui).
C’est juste que certains préjugés sur les femmes seules, bourgeoises carriéristes me hérissent.
Pour ma part, je vis dans la vie réelle et ce n’est pas drôle !
térésa
@Fleur @Arwen
Petit mot juste pour rajouter que les mères au foyer n’ont aucune reconnaissance sociale: ce qu’elles font ne “compte” pour rien du point de vue de la société. De fait, leur travail n’est pas rémunéré. Notre société ne compte souvent que par le travail. Celles qui ne travaillent pas sont souvent regardées différemment (parfois même par les autres femmes qui travaillent, c’est par expérience que je le dis). En ce sens oui on peut parler d’héroïsme sans orgueil, juste par constat. S’occuper d’enfants du matin au soir n’est pas facile, les renoncements sont de chaque instant, du lever au coucher, et on ne fait rien (ou presque) pour soi, la femme au foyer est dans le don de soi en permanence. Cela, je pense, est héroïque. Cela ne veut évidemment pas dire que c’est facile, mais c’est un fait…Rendons grâce à Dieu pour toutes les mères au foyer qui choisissent de ne pas travailler, de renoncer à elles mêmes pour élever leurs enfants, futurs adultes remplis d’amour et de présence parentale…Beaucoup d’enfants souffrent de l’absence de leurs parents car le travail prend beaucoup de place aujourd’hui…Et que le bon Dieu soutienne les mamans qui travaillent car elles n’ont pas le choix, alors qu’elles aimeraient sans doute profiter de leurs petits…Et prions pour les femmes qui renoncent à la maternité par désir d’ascension sociale…tout est question d’équilibre pour que le monde tienne bon…
Louise
Moi je ne trouve pas que ce soit héroïque en tant que tel d’être mère au foyer, je trouve ça normal, évident.
dik
c’est pas nouveau notre trésor est dans ce qui ne rouille pas…
maminette
Les mères de famille qui travaillent font certes autant le ménage et les courses que celles qui ne “travaillent” pas… mais sur qui l’école compte-t-elle pour accompagner la piscine en décembre-janvier à 9 h du matin ? pour la bibliothèque à 14 h 45, pour la pastorale à 15 h 30, etc. Quelles sont les salariées qui le font ? peu… et le directeur de l’école a beau faire la moue lorsqu’à l’inscription vous déclarez les seuls revenus du père, il est bien content de vous trouver là quelques semaines plus tard !
Tout comme l’orthophoniste, l’orthoptiste etc qui vous refilent leurs rendez-vous en journée parce que ceux d’après l’école et du mercredi sont BIEN SUR réservés aux mamans-qui-travaillent !
De plus, avec 2 enfants malvoyants, je passe 2 heures par jour à leur taper leurs leçons et préparer leurs devoirs : comment pourront le faire les mamans-qui-travaillent ? et bien, elles ne le font pas et à difficultés réelles égales, le mien est en haut de classe, le sien va redoubler en fin d’année… mais bon, élever ses enfants, c’est une question de temps de qualité et pas seulement une question de temps, n’est-ce pas ???