Une "brève" du blog Le Rouge et le Noir :
"Le militantisme des gender studies commence à fatiguer nombre de personnes, y compris au sein de la communauté scientifique française.
C’est ainsi que Dominique Charpin, assyriologue français de renommée internationale et professeur au Collège de France, a dénoncé lors de sa leçon inaugurale, le 2 octobre 2014, les dérives des gender studies qui s’introduisent partout, y compris dans les études de l’antiquité.
Extrait (le passage complet se situe de 24min38s à 25min59s) : « Par ailleurs la nécessaire lutte contre les stéréotypes ne dois pas conduire à des contres vérités, c’est parfois malheureusement le cas. C’est ainsi que plusieurs spécialistes des gender studies ont vigoureusement critiqué l’emploi du mot prostitué s’agissant de la Mésopotamie. […] Autre exemple, la notion de harem. […] Reprocher l’emploi du terme de harem […] sous prétexte de lutter contre des fantasmes orientalisant n’est guère productif. »
Le militantisme idéologique va jusqu'à réécrire l'Histoire…