Selon Pauline Quillon, dans Famille chrétienne,
L’État a revu à la baisse les exigences qu’il voulait imposer à l’enseignement privé en termes de mixité scolaire et sociale
L’Etat et l’Enseignement catholique ont signé un protocole qui ne comprend pas d’objectifs chiffrés,
mais des mesures en faveur de l’accueil des élèves boursiers, l’ouverture de classes adaptées aux élèves les plus en difficulté ou celle d’antennes dans des quartiers où le privé n’est pas implanté. L’Enseignement catholique s’engage à ce que soit généralisée la pratique de la modulation des contributions familiales selon les revenus des parents. Il n’y aura, en revanche, ni quota, ni imposition de la carte scolaire, ni mise à mal du principe de libre recrutement des établissements.
De même pour les établissements publics :
Alors que le ministre déplaçait finalement sur eux son attaque, et affirmait que « s’y pose l’essentiel de la question de la mixité », les annonces faites le 11 mai aux recteurs sont vagues et peu contraignantes. Signe d’un certain embarras devant un dossier bien plus complexe que prévu, la conférence de presse annoncée s’est transformée en un simple SMS à la presse.