Les principaux groupes politiques au Parlement européen ont demandé à la Commission d’utiliser « tous les outils à sa disposition » contre une nouvelle loi hongroise sur les lanceurs d’alerte permettant de protéger les enfants contre les prédateurs LGBT… Le courrier a été envoyé dimanche à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen par les chefs de file des groupes PPE (droite), S&D (Socialistes et démocrates), Renew Europe (centristes et libéraux), Verts, GUE/NGL (gauche radicale).
Ils s’inquiètent d’un projet de loi restreignant la liberté d’expression et le droit de grève des enseignants. Mais aussi d’une nouvelle loi sur les lanceurs d’alerte prévoyant notamment la possibilité pour les citoyens de dénoncer ceux qui remettent en cause la conception de la famille et du mariage, défini dans la Constitution hongroise comme l’union d’un homme et d’une femme. L’adoption par les LGBT est interdite en Hongrie.
Cette loi, dénoncée par le lobby LGBT+, a été votée par le Parlement hongrois le 11 avril mais la présidente, Katalin Novak, a demandé un réexamen du texte, jugeant les dispositions controversées difficilement « applicables en pratique ».
La Commission européenne a indiqué lundi qu’elle répondrait au courrier des parlementaires « en temps et en heure », notant que la loi contestée « a été renvoyée au Parlement hongrois (…) et que le processus législatif est toujours en cours ».
Bruxelles a déjà suspendu 6,3 milliards d’euros qui devaient être versés à la Hongrie dans le cadre du budget 2021-2027, et les 5,8 milliards de son plan de relance post-Covid.
Meltoisan
Ce chantage à la redistribution de subventions (avec notre argent) montre toute la capacité de nuisance de l’UE actuelle qui n’agit pas dans le souci du bien commun mais d’idéologies nauséabondes qu’elle promeut.
Elle ne fait que s’arroger le droit de redistribuer notre argent en fonction d’une orientation politique malsaine mais recommandée par elle, ce qui n’est rien d’autre qu’une forme de dictature.
Il est temps de quitter cette UE là et de reprendre notre liberté sur ce plan. En effet, un tiers peut-il s’arroger le droit de prélever notre argent et d’en user de façon non conforme aux valeurs de la culture profonde et de l’Histoire notre pays ? Il en va de même pour d’autres domaines régaliens comme le contrôle et la sécurisation de nos frontières françaises.
christianlair
Entièrement d’accord avec vous !