Les idéologues du gender ont du souci à se faire : l'Académie nationale de médecine recommande que la recherche biomédicale, la pratique médicale et la formation des médecins tiennent compte des différences liées au sexe. Les femmes font 1,5 à 2 fois plus d'accidents secondaires liés aux médicaments que les hommes.
Elle prône une révision totale des principes actuels de la recherche fondamentale et clinique, jusqu'à la pratique médicale dans la vie de tous les jours, « en essayant de faire la part des choses entre les différences biologiques liées au sexe et les contraintes sociales liées au genre ». Elle estime aussi indispensable de « concevoir et/ou d'interpréter les études sur l'homme ou l'animal en tenant compte du sexe ». En effet, même si les réponses sont équivalentes, la cellule ne réagit pas souvent de la même façon, selon qu'elle est mâle ou femelle. Pour l'Académie, il faut aussi intégrer les différences liées au sexe – autres que celles seulement liées à la reproduction – dans la formation des professionnels de santé. Bref, il serait temps de passer à une médecine sexuée, tenant compte des spécificités des uns et des autres.