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Culture

Les hommes qui mènent la lutte contre l’Eglise seront vaincus par les moyens surnaturels qu’ils considèrent avec mépris

Les hommes qui mènent la lutte contre l’Eglise seront vaincus par les moyens surnaturels qu’ils considèrent avec mépris

Les éditions Via Romana viennent de rééditer un ouvrage de René Bazin (1853-1932) publié en 1912 sur l’éducation des Hommes de demain. Juriste, professeur de droit, romancier, journaliste, historien, essayiste et auteur de récits de voyage, élu en 1903 à l’Académie française, Bazin demeure l’un des plus grands serviteurs de la langue française. La foi intense de ce fervent catholique, père de huit enfants, a inspiré toute sa vie comme elle rayonne de son œuvre.

Dans ce petit ouvrage d’une quarantaine de pages, préfacé par le général Jacques Richou, arrière petit-fils de l’auteur, et postfacé par des moines de l’abbaye du Barroux, René Bazin donne quelques clés dans l’éducation des hommes de demain. Publié en 1912, à une époque où l’Eglise est persécutée par la IIIe République et alors que la France souhaite prendre sa revanche contre l’Allemagne, cet ouvrage demeure d’actualité. L’auteur insiste sur le rôle des parents, chacun à leur place, l’apprentissage des humanités et de l’histoire de l’Église, bases indispensables à toutes futures professions, sans omettre l’importance de la pratique religieuse et des vertus que les parents auront à cœur de cultiver chez leurs enfants. Ce petit livre encourage les parents à forger le caractère de leurs enfants tout en leur parlant de la beauté du mariage, de la grandeur du sacerdoce ou de la vocation religieuse.

Je voudrais de même que l’histoire de l’Eglise eût une part importante dans l’enseignement. C’est la plus belle histoire, sans laquelle les histoires particulières restent obscures, et c’est la nôtre. Je voudrais qu’un jeune homme eût ce large esprit de chrétienté, dont l’internationalisme de la haine ou celui des intérêts ne sont que la contrefaçon ; qu’il connût, au moins à grands traits, l’histoire de l’apostolat, des institutions religieuses, des grands pontificats, des personnages de génie et de sainteté, qu’à toute époque, Dieu envoie à son Eglise l’histoire aussi de la fréquente trahison des hommes, de leurs faiblesses, qui n’ont pas empêché l’oeuvre de salut de se perpétuer. […]

[P]our vaincre la révolution “satanique”, les habiletés humaines, les pauvres compromissions, toute la diplomatie, ne servent pas à grand-chose.

Les hommes qui mènent la lutte contre l’Eglise ne seront pas vaincus sur le terrain des négociations et des arrangements. Ils le seront par les moyens surnaturels qu’ils considèrent avec mépris, auxquels ils ne comprennent rien, et qui sont hors de leur pouvoir, hors du temps où ils règnent.

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