Lu sur Osservatore vaticano :
"La Documentation catholique a publié au mois de juin une intéressante conférence du Pr Xavier Lacroix sur la famille. Compte tenu de l’actualité politique française (la propagande en faveur de la théorie du « gender » à l’école, ou le débat parlementaire sur le « mariage » homosexuel), il me semble intéressant de lire ce passage:
« Dans les débats qui ont lieu en France à ce propos en ce moment, j’affirme que si la parenté était reconnue à deux personnes de même sexe, serait instituée une discrimination. Sous prétexte de lutter contre une fausse discrimination entre les adultes, on en créerait une beaucoup plus réelle et bien plus grave entre les enfants.
En effet, il serait érigé en norme, prévu par la loi, que des milliers d’enfants puissent a priori être privés de ce bien élémentaire qu’est la différence entre deux repères identificatoires, masculin et féminin, dans leur univers de croissance intime. Ni le masculin ni le féminin – faut-il le rappeler – ne récapitulent tout l’humain. Qu’il soit garçon ou fille, l’enfant a donc besoin, pour la découverte de son identité d’un jeu subtil d’identification et de différenciation avec ses deux instances paternelles et maternelles. Cela a été étudié avec minutie par une littérature scientifique surabondante. Mais, par un étrange phénomène d’amnésie collective, le discours montant fait froidement table rase de tout cet acquis. »