Dans un article consacré aux transgenres, le JDD souligne que
De nombreux médecins remettent en question la notion de « consentement éclairé » des adolescents. Selon eux, leur cerveau, qui n’achèvera sa maturation que vers 25 ans, n’est pas capable de mesurer toutes les conséquences à long terme d’une transition. L’hormonothérapie entraîne des modifications corporelles rapides. Certaines sont irréversibles, même en cas d’arrêt de la testostérone. C’est notamment le cas pour la voix, la pilosité, l’augmentation de la taille du clitoris ou la calvitie (qui dépend du patrimoine génétique). Au-delà de ces transformations physiques, les traitements hormonaux – qui sont prescrits hors autorisation de mise sur le marché (AMM) pour la transidentité chez les mineurs – peuvent avoir un impact sur la santé, avec des risques accrus, à terme, d’ostéoporose, de maladies cardio-vasculaires ou de thrombose.
Ainsi, une femme, scientifique au CNRS, mère d’une jeune fille qui croit être un garçon, s’inquiète. Elle a donc pris rendez-vous à la consultation « Variance du genre » proposée par l’hôpital lyonnais Le Vinatier pour sa fille :
« À la deuxième consultation, j’ai demandé où en était le diagnostic. La psychiatre m’a répondu qu’il n’y en avait pas : c’est l’enfant qui sait dans quel genre il se reconnaît. Ma fille a 14 ans, a été abusée sexuellement plusieurs années, est autiste, en très grande dépression, au point qu’elle a pu passer dix semaines sans se laver, qu’elle reste prostrée dans son lit lorsqu’elle a ses règles, mais elle est capable de s’autodiagnostiquer… Les bras m’en sont tombés. »
philippe paternot
sauf si les parents s’occupent de leurs enfants