Plusieurs centaines de personnes agitant le drapeau séparatiste catalan ont manifesté samedi à Barcelone, à la veille des élections législatives. Initiés principalement par le groupe séparatiste Tsunami Démocratique, des manifestants masqués ont jeté des œufs et divers projectiles en direction des forces de l’ordre, tentant par ailleurs de bloquer les routes avec des poubelles. Une autre manifestation à l’appel du groupe CDR, qui est favorable à des actions directes telles que le blocage d’autoroutes, avait pour but de se rendre au siège de la police, mais le cortège a été contenu par les autorités. Le parti de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) a conservé dimanche 10 novembre la première place en Catalogne avec 22,6 % des voix, mais il perd deux sièges au profit de la Candidature d’unité populaire (CUP), parti séparatiste d’extrême gauche, qui fait son entrée au Parlement espagnol avec la ferme intention de jouer le blocage.
Côté français, le drapeau français a été brûlé samedi en plein Perpignan par des activistes indépendantistes catalans sans aucune réaction ni de la presse ni des autorités :
Comme chaque année, les manifestants étaient venus commémorer le traité des Pyrénées. Mais pour ce 360e anniversaire, c’est la solidarité avec les prisonniers politiques de Catalogne Sud qui a donné le ton de la soirée.
Des drapeaux indépendantistes flottaient en masse dans le cortège.
L’étoile rouge révolutionnaire sur un bâtiment public :
Depuis lundi matin, le collectif de militants indépendantistes catalans Tsunami Democratic bloque les voies entre l’autoroute P7, en Espagne, et l’autoroute A9, en France, empêchant les véhicules de passer la frontière. Lundi soir, la préfecture d’Occitanie a décidé de couper l’autoroute A9 de Narbonne, jusqu’en Espagne en raison des manifestations.