Lu sur Mediapart :
Les officiers de police judiciaire d’un commissariat parisien dénoncent les « instructions illégales » de leur hiérarchie, en particulier lors des manifestations des « gilets jaunes ». Dans un mail que Mediapart a pu consulter, il est écrit que, sur ordre de la préfecture de police de Paris, les personnes interpellées doivent être systématiquement placées en garde à vue.
Six officiers de police judiciaire (OPJ), soit la totalité du service de leur commissariat parisien, ont, en février et pendant plus d’un mois, interrompu leur activité pour protester contre les instructions « liberticides » que leur imposait leur hiérarchie, notamment lors des manifestations des « gilets jaunes ». Ils se sont mis, en alternance et parfois à tour de rôle, en arrêt de travail – certains le sont encore aujourd’hui.
F. JACQUEL
Ces ordres qui viennent de très haut rejoignent l’étrange mansuétude dont les antifas et autres black blocks sont l’objet. Non seulement ils sont aimablement invités par Casse-ta-mère à venir démolir, dégrader et incendier tout ce qui leur tombe sous la main, mais ils le font devant des forces de l’ordre restant l’arme au pied et des télévisions complices qui accuseront les Gilets jaunes de tous les mefaits. Et, cerise sur le gâteau, ils ne font l’objet d’aucune interpellation. En revanche, selon les ordres reçus et en toute impunité, les forces de l’ordre peuvent gaser des handicapés dans leur fauteuil roulant, culbuter des femmes dans les escalators arrêtés, écraser des lunettes de vue sur les pavés, matraquer sauvagement des couples de retraités n’ayant même pas manifesté.
À ce sujet, je suis prêt à parier que l’ensemble des signalements que l’IGPN/IGGN ont pris en compte finiront tous “CLASSÉS SANS SUITE”. Quant aux victimes, elles auront de la chance si elles ne sont pas condamnées pour dénonciation calomnieuse.
Gaudete
elle est pas belle la gestapo de castagnette en haut lieu il est vrai que ces pinochio ont à leur tête des repris de justice, ferrand, juppé et castagnettes grand ami de la pègre c’est beau le monde à micron
philippe paternot
on aimerait qu’ils soient aussi sévères avec la racaille!
DUPORT
Bravo ! A la libération il faudra les décorer.
Robert Atum
La seule manière d’éviter de tels dysfonctionnements est de rendre, via la Constitution, tous les détenteurs d’une part de l’autorité publique personnellement responsables de leurs actes : à partir de 5 ans après les faits, et sans limitation de durée, donc sans possibilité de prescription, ministres, parlementaires, hauts fonctionnaires et magistrats devraient pouvoir répondre de leurs décisions devant les représentants du peuple, qui décideraient, avec ‘aide des experts nécessaires ; et ces représentants du peuple décideraient souverainement de la sanction si nécessaire.