Un article de Marianne se penche sur le peu de protection que la France accorde aux interprètes afghans menacés par les Talibans pour avoir osé servir l’Armée française. L’auteur fait le parallèle avec les harkis de la Guerre d’Algérie, abandonnés aux terroristes. Il évoque également le concert des pleureuses qui militent pour le rapatriement des terroristes Français de la zone syro-irakienne, mais qui restent bien silencieux sur le sort de ces interprètes afghans…
En Afghanistan une centaine d’interprètes et autres auxiliaires de l’armée française se trouvent menacés de mort et demandent un visa français. Certains d’entre eux attendent encore la réponse, d’autres, comme Said Abas, officiellement acceptés, ne voient toujours pas venir le papier qui leur permettra de passer le contrôle de la police aux frontières. Quand tant d’autres tentent d’obtenir le droit d’asile après être entrés clandestinement sur le territoire français, ces anciens auxiliaires militaires se montrent pour le moins respectueux de nos lois, attendant, au milieu des périls, le précieux viatique.
F. JACQUEL
La France a abandonné les Karens catholiques du Vietnam à la vindicte de l’oncle Ho, puis les Harkis à la torture du FLN. Maintenant, elle abandonne les auxiliaires Afghans à leurs bourreaux de Daesch. En plus d’un demi siècle, il y a une belle constance de 2 Républiques dans l’abandon de ceux qui lui avaient fait confiance…
DUPORT
Qu’ils viennent en clandestin ils auront plus de chance.