Extraits d’une tribune de Marion Maréchal dans le Figarovox :
Voici donc la 267e victime de l’islamisme depuis 2012. Après les enfants, les militaires, les policiers égorgés devant leur petit garçon, les journalistes, les adolescentes à Marseille, le chef d’entreprise décapité, le curé dans son église, les innombrables victimes du Bataclan ou de Nice, c’est au tour du professeur.
L’histoire semble se répéter dans l’horreur mais celle-ci se distingue en ce qu’elle met en exergue les multiples complicités, la chaîne humaine qui a désigné la cible à abattre, la fatwa 2.0 avant que l’assassin ne passe à l’acte. On y découvre des élèves, des profs, des associations locales, des imams, de multiples relais anonymes sur le net. Un cas de dénonciation qui ne semble pas isolé dans l’Éducation nationale mais qui, cette fois, a trouvé le bourreau pour la mise à mort.
On parle à leur encontre de «séparatisme» pour éviter de rappeler que le terme «islamisme» découle du mot «islam». Le mot est impropre et révèle l’approximation de l’analyse: le séparatisme désigne le mécanisme politique d’un peuple qui vise l’indépendance. Les islamistes ne cherchent pas l’indépendance d’une partie du territoire ; ils veulent soumettre l’ensemble de la société française aux règles de la charia.
C’est une œuvre de subversion organisée de l’intérieur et souvent alimentée par l’extérieur. Cette influence extérieure trouve prise dans les allégeances multiples des individus ; en l’occurrence, pour une grande partie des musulmans, dans l’attache à leur pays d’origine, à l’Oumma (l’assemblée des croyants), au sunnisme, etc.
Leurs armes: le nombre, la jeunesse, des alliés objectifs islamo-gauchistes qui cultivent la repentance occidentale, l’injonction au vivre-ensemble, les droits de l’Homme dévoyés, un islam en expansion au niveau mondial.
Les nôtres? La laïcité et pas grand-chose de plus. […]
Arrêtons les fausses pudeurs et les vieilles lunes anticléricales: il n’y a pas de problème en France avec le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme ou le bouddhisme. Nous avons un problème avec l’islam radical et uniquement lui. Ce n’est pas en renvoyant dos à dos tous les cultes, pour se donner bonne conscience, et en les pénalisant tous au passage, notamment sur la question de l’école privée hors contrat, que nous endiguerons le phénomène.
Il est tout aussi inefficace de s’épuiser à vouloir constituer un islam de France. Comme le dit le politologue Frédéric Saint-Clair:
«le rôle de la République n’est pas de distinguer le bon islam du mauvais islam, ou de faciliter un islam des lumières. C’est aux musulmans de le faire, s’ils le souhaitent. La République, elle, doit définir le cadre politique et culturel de la nation».
Il est donc illusoire de la part de l’État de vouloir faire de la théologie, de chercher à contrôler l’islam en favorisant des courants par rapport à d’autres, de fabriquer des interlocuteurs artificiels puisque l’Islam n’a pas de clergé ou de chercher à faire disparaître la religion de la société et de l’espace public. L’État est laïc, et doit le rester, mais la société ne l’est pas.
Se contenter de brandir la laïcité, c’est, selon moi, une lâcheté qui se fait passer pour de la fermeté. C’est une façon politiquement acceptable de se protéger de la critique du «pas d’amalgame» qui tétanise les esprits, cadenasse le débat et empêche toute réflexion sur le sujet. Que les choses soient dites: si des musulmans modérés se sentent concernés quand on dénonce l’islamisme alors c’est que l’ambiguïté vient de leur côté. Pas du nôtre. Même les complices d’hier (Licra, SOS racisme et compagnie) retournent leur veste en dénonçant aujourd’hui le collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans. […]
Foudras
Elle eut pu achever la première ligne du 3e paragraphe en précisant “et que islam se traduit par soumission”.
F. JACQUEL
Une fois de plus, Marion tient des propos pleins de bon sens et n’hésite pas à appeler un chat, un chat, et à dénoncer les mensonges et les fausses pudeurs des dictateurs qui squattent les palais de la République.
Fondatrice de l’ISSEP, elle a l’habitude de ne pas s’embarasser de discours creux pour former ses étudiants. Elle vit dans le monde réel, elle, et ne l’oublie pas.
gribouille
nul doute que l’islam est dans une phase de conquête de l’Europe. A constater les faits, à écouter les paroles de Erdogan il faudrait être bien naïf pour croire à la société multiculturelle. Notre seule planche de salut : les f….. dehors. Nous sommes sur les terres de nos ancêtres , de ceux qui ont fait la France , et qui l’on portée haut. Ne rêvons pas , bientôt l’effervescence des politiques va bientôt retomber : il ne se passera plus grand chose
Collapsus
“L’ambiguïté vient de leur côté”. C’est tout à fait exact, nous n’avons pas vu d’imams condamner formellement et sans arrière pensée cet acte de barbarie. En général, on sent les musulmans un peu coincés aux entournures quand il s’agit de juger leurs frères dans la foi ou de remettre en question des versets du Coran appelant au meurtre des infidèles.
Si demain nos rapports avec cette communauté devaient s’enflammer, ceux qui sont qualifiés de modérés prendraient-ils en majorité partie pour nous ou pour leurs frères en mosquée ? Je crains de connaître la réponse.
DUPORT
Et aussi nous tuer tous petit à petit jusqu’au dernier
philippe paternot
ils n’ont plus envie de séparatisme, ils veulent le gateau tout entier