Les conclusions de la thèse de doctorat que vient de défendre Leïla El Bachiri, chercheuse du centre de sociologie de l'Université libre de Bruxelles, sont claires : une partie des jeunes musulmans se radicalisent. À Bruxelles, où se sont déroulées les recherches de Leïla El Bachiri, c'est au contact de nouveaux prédicateurs très actifs, liés principalement à la mouvance contestataire des Frères musulmans ou aux néosalafistes inspirés par le wahhabisme saoudien, que ces jeunes se « réislamisent ». Ces prédicateurs
« remplissent une fonction de revalorisation sociale. Ils touchent une population précarisée qui retrouve une certaine “dignité” à travers la religion. »
Devant ce constat, le nouveau docteur en sociologie engage les autorités publiques à prendre conscience de cette évolution. Pas certain qu'elle soit entendue.
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Internaute
Cela fait un point commun avec les jeunes catholiques au moins ! Les nouvelles générations sont plus religieuses et plus convaincues que leurs aînés avec tous les risques que cela comporte. Il n’y a qu’à voir qui fréquente les communautés intégristes dans l’Eglise : il n’y a pas beaucoup de têtes grises.
On peut y voir du bon en ce sens que les jeunes ne sont pas désintéressés par le fait religieux qui est moins culturel mais cultuel au sens plein.
chouan 12
@ Internaute:Vous parlez de communautés intégristes, qu’est-ce que cela signifie?, je vais à la messe St Pie V et je ne me sens pas du tout intégriste et les gens qui y viennent ne sont pas des intégristes, il veulent aller à une messe où on peut se recueillir et pas des messes chabadaba, il veulent apprendre quelque chose pendant le sermon et il veulent une liturgie qui soit belle et non une messe où l’on pousse la chansonnette. Je pense que les intégristes sont ceux qui n’acceptent pas qu’on puisse avoir des messe autres qu’en français et autres que du début à la fin, bien souvent chez nous ,c’est du n’importe quoi sur toute la ligne
Exupéry
@ Internaute
Le qualificatif d'”intégriste” – outil du politiquement correct – est trop ambivalent.
Il faudrait distinguer ceux qui, parmi les jeunes, se tournent vers la religion, pour partager et fédérer: soit, surtout, leur ressentiment contre…, soit, essentiellement, leur ferveur pour…
SD-Vintage
“Ils touchent une population précarisée qui retrouve une certaine “dignité” à travers la religion. » : faux : toutes les catégories sociales sont touchées.
“de nouveaux prédicateurs très actifs, liés principalement à la mouvance contestataire des Frères musulmans” : des amis de Juppé Sarkozy
Luc
Comme si c’était une découverte!
lève-toi
Chouan
Bien vu.
Gégé
Normal : dites moi, qu’est-ce que la société française leur propose ? Absence de Dieu, adultère et pire, appat du gain, absence d’une culture (vu qu’on s’est “suicidé” du point de vue de notre propre histoire ) : pourquoi ces gens qui culturellement partagent avec le catholicisme des valeur pas si éloignées (rendre un culte à Dieu, jeuner, partager, etc…) soient attirés par une société qui nous heurtent nous même alors qu’on baigne dedans ?
Sans parler des fois où ils ont été rejetés pour délit de faciès (car cela existe plus fréquemment qu’on le croit).
Notre société est responsable de leur mise à l’écart en grande partie. Pour les même raison en partie que les catho sont mis à l’écart.
Après que voulez vous, c’est humain : on se repli sur son identité, réelle ou phantasmée….