La Grèce perd petit à petit sa souveraineté à cause de sa dette. Dette plombée, parmi de multiples autres facteurs, par les Jeux olympiques de 2004, qui ont coûté entre 9 et 13 milliards d'euros :
"Cette année-là, le déficit du pays s'est envolé, les finances publiques ont touché le fond, et les touristes ont fui à cause des travaux. Malgré la couverture médiatique, la fréquentation touristique n'a pas bondi l'année d'après, et la Grèce n'a jamais récolté le fruit de ses investissements. En 2011, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a estimé que le coût des JO avait contribué pour «2% à 3% de la dette extérieure du pays». Pis, les installations construites pour l'occasion n'ont jamais eu de seconde vie, et sont à l'abandon depuis plus de dix ans."
Que fait François Hollande ? Il s'enthousiasme pour la candidature de Paris pour recevoir les Jeux olympiques de 2024, dont il parlera lors de son allocution du 14 juillet.