L’ensemble des syndicats de journalistes (SNJ, SNJ-CGT, CFDT, SGJ-FO, SPC-CFE-CGC et SJ-CFTC) estiment que la liberté de la presse est "en danger" et interpellent les pouvoirs publics pour qu’un cadre légal garantisse le respect des règles déontologiques. Ils militent pour que "l’indépendance des rédactions soit consacrée par la loi" :
"Une information malade, c’est une démocratie en danger. […] [Des] faits alarmants […] représentent une menace fondamentale pour l’indépendance et le pluralisme de l’information en France. Des émissions sont supprimées, des journalistes sont privés d’ondes ou de faisceaux hertziens sans que puisse être mis en cause leur travail."
Bigre, on a l’impression que seule la Pravda est désormais autorisée en France et que Staline règne à l’Elysée. On pourrait se dire que, enfin, la presse prend conscience du totalitarisme médiatique, mais cette comédie -car c’en est une- fait chou blanc quand on apprend que ce manifeste est publié dans le quotidien du Parti communiste, l’Humanité.