Lu dans Le Parisien :
"Elles étaient au moins 400 au XIXe siècle. On n'en compte plus aujourd'hui que 200. Les madones de Lyon, ces statues de la Vierge, placées en hauteur, dans des niches aux angles ou sur les façades des immeubles, sont en péril.
Détruites le plus souvent par les intempéries. «Elles sont généralement en plâtre, donc très fragiles », explique Catherine de Rivaz, guide à l'office de tourisme de Lyon, mais également vice-présidente de l'association les Madones de Lyon, fondée en 2008 pour tenter de sauvegarder ce patrimoine. Dans le seul quartier du Vieux-Lyon, il suffit de lever le nez pour en découvrir des dizaines, de toutes tailles, de 20 cm à plusieurs mètres de hauteur et de tous styles. «Celle-ci avait perdu sa face et a été restaurée, commente la guide qui a mis au point une série d'itinéraires par quartier. Celle-là part en morceaux et est sanglée pour des raisons de sécurité.» Un peu plus loin, une niche vide témoigne de la disparition d'une autre madone.
L'association de Catherine de Rivaz s'est mis en tête de faire connaître les madones pour les sauver. Si on trouve la présence de Vierges similaires dans d'autres villes de France, et notamment à Marseille, Lyon en présente une concentration particulière, réparties dans les plus anciens quartiers de la ville. […]
bébert
bravo à cette guide
B.C.
Si la plupart de ces madones sont en plâtre, il est peut-être vain de vouloir les restaurer. Il vaudrait mieux les remplacer.
Je suggère qu’on prenne contact avec les soeurs de Bethléem (ex. monastère des Voirons près d’Annemasse en Haute-Savoie) pour qu’elles fournissent leurs très belles Vierges artistiques et épurées à la ville de Lyon. Il faudrait seulement vérifier si le matériau, à base de pierre, peut supporter les intempéries.