Le parquet de Bayonne a classé la plainte déposée par deux homosexuels contre le maire, Jean-Michel Colo, qui avait refusé de célébrer leur parodie de mariage, au nom de sa liberté de conscience. Motif notifié aux parties : "l'infraction ne paraît pas suffisamment constituée ou caractérisée".
L'avocat de Jean-Michel Colo dit son client satisfait :
"Dans son esprit, à aucun moment il ne s'est agi de discrimination de personnes. Avoir une conscience, en faire état, et lui obéir n'est pas discriminatoire. C'est rassurant."
Mais si un adjoint du maire ne s'était pas résolu à célébrer le mariage inverti, la liberté de conscience du maire aurait-elle été jugée discriminatoire ?
Le Pog
Même type d’affaire à suivre surement dans d’autres communes à l’avenir, mais le cas présent me semble bien donner raison aux deux plaignants, puisque de fait ils ont été mariés. Bien triste constat d’une société en pleine décadence.
Magikbus
Sous-entendu : la conscience individuelle serait moins importante que d’imposer et manipuler les gens contre leur volonté afin d’assouvir des déviances soudain obligatoires pour tous .