Lu sur Gènéthique, ce terrible jugement qui ne peut qu'accélérer le massacre des enfants soupçonnés de porter un chromosome de trop :
"Le 7 avril 2010, le CHU de Nantes a été condamné par le tribunal administratif de Nantes pour n’avoir pas détecté avant la naissance le handicap d’un enfant porteur de trisomie 21, né en janvier 1994. Après des examens qui laissaient présager une anomalie, de nouveaux examens s’étaient révélés plus rassurants : "les médecins du CHU ne firent pas part de leurs interrogations à leur patiente, et ne lui proposèrent pas de réaliser une amniocentèse". Cette décision "a privé" la mère de recourir éventuellement à une interruption de grossesse et engage la responsabilité de l’hôpital a tranché le tribunal administratif de Nantes qui "l’a condamné à verser, tous préjudices confondus, près de 51 000 euros aux parents et à leur autre fils". L’hôpital se voit également contraint de "verser une rente de 60 euros par nuit passée par leur fils handicapé au domicile familial depuis le jour de sa naissance et tout au long de sa vie", ainsi que la somme de 106 000 euros environ à la Caisse des dépôts et consignations, qui gère la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales au motif que la mère a "dû prendre une retraite anticipée pour s’occuper de son fils"."
Robert Marchenoir
“Les médecins condamnés à exterminer les handicapés”
La première réaction est de se dire qu’il s’agit d’un titre sensationnaliste et exagéré.
“L’hôpital se voit également contraint de verser une rente de 60 euros par nuit passée par leur fils handicapé au domicile familial depuis le jour de sa naissance et tout au long de sa vie.”
Eh non, en fait le titre n’est pas exagéré. Il serait même plutôt au-dessous de la réalité. Si un hôpital doit payer une indemnité pour chaque jour de la vie d’un handicapé, alors il s’agit d’une incitation à faire avorter en comptant large, et donc à exterminer au-delà des handicapés, puisqu’on ne peut jamais être sûr à 100 % de la santé d’un enfant à naître.
C’est assez vertigineux.
qiq
HONTEUX. Lisez cela :”les parents d’Éléonore adoptent une position radicale sur les révisions des lois de bioéthique : « La proposition du conseil consultatif national d’éthique d’élargir la détection de la trisomie 21 dans le cadre du diagnostic préimplantatoire (DPI) nous a consternés. » Le DPI consiste à rechercher certaines anomalies génétiques – et peut-être la trisomie 21 – sur des embryons obtenus par fécondation in vitro. Ceux atteints sont détruits. Les parents d’Éléonore évoquent une discrimination. Pour eux, des alternatives existent : l’accueil, l’information, la recherche.”
Voyez : http://www.lesamisdeleonore.com/
puis soutenez-les : http://emailing.lesamisdeleonore.com/lists/?p=subscribe&id=1Nous
Ses parents se battent depuis sa naissance pour qu’elle soit éduquée, respectée, et impliquée dans la société. Aujourd’hui, Eléonore est bien consciente de sa trisomie et des avancées de la recherche en matière de guérison de sa maladie :
Nous venons vers vous car les prochaines lois de bioéthique pourraient créer une liste où la trisomie de nos enfants sera la seule à figurer pour un DPI (diagnostic préimplantatoire) et cela nous consterne. Nous ne voulons pas que nos enfants soient stigmatisés et discriminés.
Cette perspective est d’autant plus consternante que la recherche d’un traitement de la trisomie est actuellement développée. Nous savons que les chercheurs manquent de moyens, notamment en France, et il faut que l’Etat les aide davantage.
Pour faire entendre notre voix, nous avons créé le 25 mars le Collectif Les Amis d’Eléonore et nous vous invitons à nous rejoindre pour nous soutenir en demandant avec nous, au gouvernement :
• de refuser la stigmatisation de la trisomie 21 dans le cadre du DPI,
• de financer la recherche médicale pour traiter les patients atteints d’une trisomie 21 afin d’améliorer leur vie quotidienne.
dip
Ce jugement est un mystère d’iniquité à lui tout seul car nous n’avons pas demandé à vivre, mais c’est Dieu qui avait de toute éternité un dessein sur nous, qui nous a appelé à l’existence. Le petit enfant handicapé est un enfant de Dieu que Dieu veut dans l’existence.
Aussi ce jugement est un jugement qui condamne la Providence et la communauté française en Elle.
Attention car Dieu est très patient, mais sa patience n’est pas sans borne, on ne se moque pas de lui impunément.
Vous connaissez cette histoire :
– j’écris un livre il va s’appeler “Bâton”
– ha bon ?
– Oui, et il y aura une suite, elle va s’intituler “Le retour de “Bâton”.
Dieu est ici condamné à des dommages-intérêts. Cela doit le faire sourire, mais enfin, ce n’est pas bonne augure pour les juges qui ont prononcé cette sentence, ni pour l’Etat dont ils dépendent.
Parce Domine, parce populo tuo
Ne irascaris in aeternum nobis !
Ne nous étonnons pas ensuite de l’insécurité, ni de la destruction systématique de la France, mais faisons pénitence.
Lou
C’est à vomir.
marie-france
C’est honteux !
Andrépaul
J’espère que l’hôpital va faire appel.
C’est une application du principe de précaution??? Idiotie mise dans la Constitution par Chirac.
Sancenay
Le doux visage du totalitarisme halluciné qui nous enserre. Et avec cela deviendrait presque un délit de ne pas aller voter pour cautionner une telle mascarade de tristes bouffons.
Le bal des apprentis sorciers entre en transes.
C.B.
Je ne suis pas juriste (ni médecin): l’hôpital ne peut pas faire appel?
Pourquoi dans le cas une naissance l’hôpital serait-il tenu de “fournir un produit zéro défaut”?
Quels étaient les “examens qui laissaient présager une anomalie”
Quelles étaient les informations apportées par les nouveaux examens qui “s’étaient révélés plus rassurants”?
Christian
Un peuple à ce point là déboussolé ne mérite pas de survivre longtemps !
Jean
Evidemment cette condamnation est révoltante car dans un pays où soi-disant la peine de mort a été abolie, on veut faire payer le bourreau d’avoir ‘raté’ sa victime parfaitement innocente. Et de dédommager pour ce faire les parents de cette victime ! Quelle inversion inouïe ! Quelle ignominie !
Elle peut cependant revêtir un certain intérêt car elle révèle assez bien le coût que doit endurer une famille qui choisit d’assumer le handicap de son enfant … Si vous calculez bien l’idemnité journalière de 60 euros par nuit et ajoutez les 2 autres ‘indemnités forfaitaires’ , cela représente près d’un demi-million d’euros pour un enfant de 16 ans ! Si nous pouvions faire jouer les fameux principes d’égalité et de non-discrimination, toutes les familles assumant l’éducation d’un enfant handicapé devraient pouvoir être aidées dans cette proportion ! Je rêve bien sûr .. Mais cela peut faire réfléchir les juges de la cour d’appel qui sera certainement saisie …
M
Pauvre enfant, dont la famille lance de telles procédures judiciaires…
Pendant ce temps-là, d’autres adoptent les enfants trisomiques 21 dont les parents biologiques ne se sentent pas la force de s’occuper (souvent par peur et vis-à-vis de la société).
Mes parents par exemple.
Je souhaite de tout coeur à ces parents de réaliser au plus vite à quel point leur enfant vaut tout l’or du monde…et à concentrer toute leur énergie, non en procès et en accusations, mais aux progrès de leur bébé et à l’amour qu’il leur rendra au centuple, pour peu qu’ils lui en donnent un peu, gratuitement…
JCM
On peut s’attendre au pire car la loi “anti-Perruche” est remise en cause par une saisine du conseil constitutionnel par les citoyens.
“Dix ans après le début de l’«affaire Perruche», huit ans après le vote de la loi qui a mis fin à l’indemnisation du handicap résultant d’une erreur de diagnostic, on croyait la question réglée. Il n’en est rien. Une femme ayant donné naissance à un enfant atteint de la myopathie de Duchenne et qui entend obtenir réparation de son préjudice et de celui de son fils a décidé, à l’occasion de son procès contre l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), de saisir les sages de la rue de Montpensier.
Son avocat, Me Arnaud Lyon-Caen, conteste le principe édicté par la loi de mars 2002 selon lequel « nul ne peut se prévaloir d’un préjudice du seul fait de sa naissance ». Il s’oppose également à la disposition voulant que les parents n’aient droit qu’à une réparation partielle de leur préjudice lorsqu’une information erronée les a privés de la possibilité d’avorter d’un enfant handicapé.”
source : http://www.la-croix.com/Les-citoyens-saisissent-le-Conseil-constitutionnel/article/2422363/4076
eliz
mais cela ouvre des perspectives ça!!! Alors maintenant pour avoir une rente à vie il suffit d’avoir un enfant “non conforme” et de porter plainte pour négligence du corps médical!!!
Bon sans rire… c’est absolument honteux! A t-on penser à verser une pension à cet enfant trisomique pour le préjudice moral causé par ses parents avec cette affaire?
jipé
médecin , je connais plusieurs trisomiques qui travaillent et dont les parents travaillent et ont une existence heureuse.
Simon
Ça rappelle le programme Aktion T4 sous le IIIe Reich… Tout ça porte la marque de l’Antéchrist !
LBDD
La justice administrative se permet donc de ressusciter l’arrêt Perruche de la justice civile, qui avait pourtant été démenti par le législateur.
Il n’existe pas de préjudice d’être né.
Et rappelons que du point de vue médical, un test plus sensible est un test moins spécifique : qui veut dépister tous les trisomique veut nécessairement plus d’amniocentèses inutiles (avec 1% d’avortements non voulus), et pire, des avortements d’enfants sains diagnostiqués à tort comme trisomiques.
Bernard S
Pourrons-nous lire un jour :
“Le 15 juin 201*, le tribunal de B*** a été condamné par le tribunal administratif pour n’avoir pas détecté avant sa libération anticipée la dangerosité d’un pédophile récidiviste. Après des expertises qui laissaient présager une possibilité de réinsertion sociale, “les juges du tribunal ne proposèrent pas au violeur de réaliser une castration chimique et ne firent pas part de cette libération aux anciennes victimes”.
Le pédophile ayant à nouveau abusé d’une de ses petites victimes avant de l’assassiner atrocement, la décision du juge d’application des peines “a privé” les parents de leur malheureux enfant et engage la responsabilité du tribunal, a tranché le tribunal administratif de B*** qui “l’a condamné à verser, tous préjudices confondus, près de xxx 000 euros aux parents et à leurs autres enfants”. Le tribunal se voit également contraint de “verser une rente quotidienne de xxx euros pour assurer le traitement médico-psychologique de la famille traumatisée”…