Lu sur ce blog un compte-rendu du pseudo-débat, tenu le 11 septembre au Sénat, sur la proposition de loi dénaturant le mraige, avec la sénatrice Esther Benbassa, Didier Eribon, Caroline Mécary et Daniel Borrillo. Cet extrait montre que réclamer un réel débat n'est pas inopportun. Ces gens n'ont qu'une volonté idéologique. Ils n'ont aucun argument rationnel :
"[…] Quand je
dis qu’il n’y a pas eu de vrai débat, ce n’est pas seulement par
rapport au fond (ou plutôt, en l’occurrence, l’absence de fond). C’est
aussi dans l’esprit de la rencontre. L’ambition de proposer un débat, et
tant qu’à faire un débat de qualité, n’était absolument pas au
rendez-vous, je peux vous l’assurer. Ce qui m’a marqué, c’est que, dans
une fausse humilité (j’ai pouffé intérieurement de rire quand Madame
Benbassa a sorti qu’« élaborer cette loi sur le mariage obligeait à beaucoup d’humilité » !) et une décontraction inappropriée à la gravité des enjeux du débat (« Dans la bonne humeur et la réflexion, nous ferons avancer ces lois ! »),
nos quatre intervenants s’excusaient à tour de rôle de penser par
eux-mêmes, affichaient leur incompétence ou leur déni sans s’en rendre
compte, n’entraient pas dans le vif du sujet (sous prétexte que ce
serait trop fastidieux de rentrer dans les détails, ou que ça ennuierait
tout le monde), fermaient la discussion, ou se cloîtraient dans un
silence contrarié (Suivez mon regard… il atterrit sur Caroline Macaron).
La couardise dans toute sa splendeur ! Écoutez plutôt nos valeureux
« intellectuels » et « législateurs » conclurent presque chacune de leur
prise de parole par ces mots vigoureux : « Franchement, je n’ai pas d’idées… Je ne suis pas une juriste aguerrie. » (Esther Benbassa en conclusion du débat) ; « Je ne vais pas rentrer dans tous les aspects juridiques… » (Daniel Borrillo, après avoir survolé la question du statut flou du « co-parent ») ; « La question est réglée d’avance… » (Didier Éribon concernant la loi sur le mariage entre couples de même sexe) ; « On laisse la partie technique… » (Esther Benbassa, esquivant la discussion sur les retombées concrètes de la substitution de l’expression « mari et femme » par « époux » ou « conjoints » dans le cas de la validation de la loi sur le mariage) ; « Je ne suis pas un expert du symbolique… » (Daniel Borrillo) ; « On n’est pas là pour dire ce qui est souhaitable ou non ! » (Esther Benbassa face au pédopsychiatre qui critiquait chez elle le discours relativiste et fuyant) ; « On ne règlera pas maintenant tous les problèmes psychologiques qui se posent. » (Esther Benbassa, niant les constats médicaux des professionnels de la santé). […]Didier
Éribon, lui, n’a pas eu les mêmes états d’âme et la même distance. Tant
qu’à être de mauvaise foi et à afficher la lâcheté, autant le faire en
grand et avec du bruit ! Son relativisme sentait la démission
intellectuelle et le désenchantement existentiel/amoureux à plein nez : À
quoi bon débattre, disait-il, puisque « les arguments sont toujours réversibles » et qu’il n’y a pas d’« évidences »
(sauf si on les rabaisse, comme lui le fait, au rang de « points de
vue », de méprisables « opinions » subjectives, de « constructions
culturelles patriarcales, hétérosexistes et judéo-chrétiennes ») ? « Qui peut définir ce qu’est une famille ? »
lança-t-il orgueilleusement à la foule, sans attendre de réponse. […]"
Robert Marchenoir
C’est le célèbre 2P2M de la gauche : deux poids, deux mesures.
Un coup, Y FO mariage homosexuel, TOUTES LES ETUDES MONTRENT QUE les enfants de couples homosexuels ne se portent pas plus mal que les autres, IL VA DE SOI QUE les homosexuels peuvent aimer des enfants autant que les autres, VOUS SAVEZ BIEN QUE c’est inéluctable, etc.
L’autre coup, ON N’EST PAS DES EXPERTS, IL N’Y A PAS D’EVIDENCES, ON NE REGLERA PAS MAINTENANT TOUS LES PROBLEMES, JE N’AI PAS D’IDEES, ON VA LAISSER LA TECHNIQUE DE COTE…
Leur mauvaise foi est vraiment monumentale.
Il commencent à imposer leurs vues au nom de pseudo-vérités douteuses, puis, dès qu’il s’agit d’en débattre vraiment, il n’y a plus personne, une fausse humilité prend le pas sur l’arrogance et les affirmations péremptoires déversées par ailleurs, histoire de couper court à toute discussion.
Mais ils pourront dire que “la question a été longuement débattue lors d’un colloque au Sénat”.
Bernard S
« Qui peut définir ce qu’est une famille ? » dit-il. “Qu’est-ce que la vérité” disait Ponce Pilate…
MARTIN DESMARETZ de MAILLEBOIS
Quelqu’un a-t-il crié, dans la foule : “MOI” !?
Moi, j’aurais crié : “MOI” ! En effet une famille a pour modèle civilisé : “La Sainte FAMILLE” : Père, Mère et enfant(s). La FAMILLE est la forme évoluée et civilisée de l’AMOUR humain entre un Homme et sa Femme donnant une reproduction avec des enfants naturels élevés par leurs parents naturels. Les enfants construisent alors leur identité en plongeant leurs racines dans leur famille d’abord : Grand-Parents, arrière-grand-parents etc… Toute personne peut alors construire son “arbre généalogique”, s’appuyer toute sa vie sur cette identité et les legs de ses aïeux et ancêtres, culturels, matériels, philosophiques en sus d’être génétiques.
A contrario, un adulte qui ne pourrait connaître ses vrais Parents serait toujours à leur recherche et en même temps en panne d’identité, il deviendrait alors un sauvage. L’absence de père et de mère connus, naturels, conduit à la sauvagerie. Et c’est bien cela que veulent les anti-famille naturelle !