C’est cet ouvrage de Christine Sourgins, paru en 2005, qui a reçu le prix Humanisme chrétien 2007 par l’académie d’éducation et d’études sociales (AES), laquelle promeut toutes formes d’action soutenant l’éducation et les applications possibles d’une doctrine sociale chrétienne et humaniste. L’AES tient à couronner un ouvrage qui répond à tous les critères du prix : «ouvrage novateur et formateur, accessible au plus grand nombre, et répondant aux valeurs de tradition sociale et d’humanisme chrétien» que l’association a pour but de promouvoir.
Christine Sourgins a souhaité accélérer la prise de conscience des dégâts souvent souterrains qu’engendrent dans l’éducation, dans la sphère religieuse et pour chacun de nous cet art dit «contemporain» (AC). L’ouvrage démonte les ressorts de ce qu’il faut appeler l’imposture de l’Art contemporain. Christine Sourgins dévoile sans concession les stratégies de manipulations et de subversion des mentalités qui «n’opèrent que si elles restent inaperçues». L’auteur nous montre comment celui-ci, que l’on a souvent et trop vite qualifié de farce ou d’amusement, nous menace tous sous ses diverses démarches (ludique, pédante, didactique ou humanitaire…). L’on découvre enfin ce que l’on pressentait vaguement sans oser le dire, l’Art contemporain est l’instrumentalisation de l’art à des fins de subversion, non pas politique ou morale, mais de subversion de l’homme.