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Culture : cinéma

Les nuisibles de gauche : “Ils ne courront jamais aussi vite que je les emmerde”

Les nuisibles de gauche : “Ils ne courront jamais aussi vite que je les emmerde”

Venantino Venantini, « première gâchette chez Volfoni », est décédé le 9 octobre. Il était le dernier des Tontons flingueurs. Un très bel album consacré au film vient de paraître. Il est publié par une maison d’édition apparemment créée pour l’occasion : Autour de la poire ([email protected]), réunit les talents d’un dessinateur-caricaturiste dans la tradition de Morchoisne, et d’un scénariste de BD de bonne réputation : Philippe Chanoinat. Philippe Chanoinat a été interrogé dans Présent. Extrait :

Ce film diffuse-t-il une philosophie ? Représente-t-il, comme on l’a parfois écrit, la quintessence de « l’anarchisme de droite »

Ah ah ah ah ! C’est très français de tout vouloir politiser ! Une chose est sûre : à l’époque, la critique de gauche détestait les films de Georges Lautner et les dialogues d’Audiard. Dans notre album, je cite deux exemples de ce que pouvaient écrire ces nuisibles. Aujourd’hui, rien n’a changé, ce sont toujours les mêmes cons, donneurs de leçons et prétentieux. Ils ne courront jamais aussi vite que je les emmerde, le « politiquement correct » m’insupporte au plus haut point. Je n’aime pas les étiquettes, mais j’aime bien le terme « anarchiste de droite ». J’ai mes valeurs et le respect qui va avec. De nos jours, dès qu’on n’est pas dans la démagogie larmoyante et le pseudo-humanisme hypocrite, on est forcément un « facho ». Les vrais chantres du totalitarisme ce sont les détenteurs de la pensée unique.

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4 commentaires

  1. Comme tout cela est bien dit, et résume tellement le politiquement correct . Quant à la dernière phrase elle résume si bien: les fachos ne sont pas ceux que l’on pense!

  2. “Venantino Venantini, « première gâchette chez Volfoni », est décédé le 9 octobre. Il était le dernier des Tontons flingueurs. Un très bel album consacré au film vient de paraître”

    Pour moi il est lié à FUNES (Le Corniaud, le Grand Restaurant)

  3. 189 films en 63 ans de carrière. Presque aussi fort que Robert Dalban, autre Tonton regretté aux 241 films. Ils étaient tous les deux de ces géants des seconds ou troisièmes rôles qui ont marqué l’histoire du 7ème art.
    “Ma présence est souvent apaisante.”
    R.I.P.
    ???

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