La première rencontre nationale des objecteurs de conscience à la matière de «l’Education pour la citoyenneté» a rassemblé samedi à Madrid 60 associations : déjà 24000 objections ont été présentées. L’initiative est née pour analyser la situation avec l’introduction obligatoire de cette matière scolaire discutée. Parmi les objectifs de la rencontre, il s’agissait de
"montrer à l’opinion publique une réalité sociale, qui, malgré le silence officiel, s’étend à toute l’Espagne […] favoriser la rencontre, la reconnaissance, la solidarité et l’échange entre les plates-formes de parents objecteurs […] renforcer le soutien aux parents objecteurs par les organismes qui soutiennent la campagne pour la liberté d’éducation et le refus de la matière de l’Education à la citoyenneté".
La matière incriminée constitue une intervention de l’Etat dans l’éducation morale des élèves :
- elle n’admet pas l’existence de la vérité et du bien ;
- elle prétend éduquer moralement en ignorant les traditions religieuses, l’existence de Dieu et la dimension transcendante de la personne elle-même ;
- elle impose l’idéologie de genre et la diversités des options affectivo-sexuelles ;
- elle abuse des émotions et des affections des élèves en renonçant à la pédagogie de l’effort, de l’exigence et de la volonté ;
- elle évaluera en observant le comportement des élèves et non l’acquisition des connaissances.