Depuis quelques semaines, Le Salon Beige fait la publicité (encart à gauche) du colloque international pour la vie qui aura lieu les 30 novembre et 1er décembre prochains à Biarritz, à l'initiative de l’évêque de Bayonne Mgr Marc Aillet. Ce dernier explique dans L'Homme Nouveau :
"Un an après mon arrivée
j’ai fondé à Bayonne l’Académie
diocésaine pour la vie. Cette
idée est une réponse à l’invitation
du pape Jean-Paul II
dans son encyclique Evangelium
vitæ, pour former les
consciences, interpeller les élus,
les responsables de la société
civile, des corporations juridiques
et médicales davantage
touchées par la question de la
vie. […]
L’initiative diocésaine de réunir un colloque international
qui est la nôtre aujourd’hui, est
sans doute un peu singulière,
mais il y a d’autres manifestations
d’envergure : le colloque
de bioéthique qui a lieu chaque
année à Paray-le-Monial au
mois de novembre ou encore
la Marche pour la vie au mois
de janvier (à laquelle je serai
présent cette année comme l’an
passé) qui recueillent beaucoup
d’adhésion y compris parmi les
évêques.Cette année, nous
avons eu l’idée de mettre en place
un colloque international,
de manière à élargir le débat
au-delà des limites de l’hexagone
et aller voir, notamment
aux États-Unis et en Espagne,
les actions menées pour déployer
cette stratégie au service
de la vie. […] L’idée est, d’une
part, de désenclaver
notre point de vue français
sur les actions pour
la vie, en s’ouvrant à
d’autres horizons qui
ont aussi fait leurs
preuves, comme chez les
Américains.
Ce colloque souhaite permettre aux associations
de laïcs en France
(Alliance Vita, Fondation
Lejeune, collectif
En marche pour
la vie) et à l’étranger
(Live Action, Pro-Life and
Adoption, Fundación
Madrina…) ainsi qu’aux
évêques (il y aura au
moins un évêque de
chaque pays représenté
présent à ce colloque)
d’attester de l’investissement des laïcs et
des clercs dans la défense de
la vie. D’autre part, le but est,
par les expertises et témoignages
de spécialistes en ce
domaine, et si l’on arrive à passer
la rampe des médias, d’attirer
l’attention de l’opinion
publique. Enfin, politiquement,
nous avons en face de nous des
gens très déterminés, qui ne
sont pas prêts à entrer dans une
démarche de dialogue. Même
si nous n’avons pas l’espoir de
toucher la classe politique, il
reste néanmoins très important
de débattre avec les politiques
et les parlementaires. […]"