Le médiateur de l’Education nationale présentait ce matin son rapport d’activité 2007 :
"Depuis 2 ans, on remarque une saisine plus importante des usagers, c’est-à-dire des parents, des élèves ou des étudiants. Souvent, ils remettent en cause une décision d’orientation, une notation, la manière dont s’est passé un examen… […] C’est certainement dû dans un premier temps à une meilleure connaissance du médiateur, qui était très peu connu auparavant. Mais c’est aussi un phénomène de société. Les gens ne veulent plus être passifs, ils veulent comprendre, prendre part à l’éducation de leur enfant au sein des établissements scolaires, qu’on leur explique les décisions concernant leur enfant. Les parents ont aussi une plus grande méfiance envers l’Education nationale."
piero
Les parents ne transmettent plus veritablement à leurs enfants leurs valeurs
c’est à dire qu’ils ne jouent plus leur rôle de parents à la maison.
Ils privilégient leurs carrières(ce qui est normal).
Le foyer familial ne doit plus être qu’un lieu de bonheur.
Les parents ne veulent plus avoir de rapport d’autorité parent-enfant.
Devant ce vide et cette absence de transmission patiente de valeurs, Ils craignent que l’éducation nationale n’influence leurs enfants.
Si les parents jouaient leur rôle de parents, ils n’auraient rien à craindre
de l’éducation nationale .
Les parents et le milieu dans lequel vit l’enfant ont une influence très importante sur lui, l’éducation nationale, elle, n’a qu’un rôle mineur.
Cette interventionnisme, cette intrusion des parents à l’école ne sont que les signes de la grande fragilité et du stress des parents.
De plus ils participent ( méthode participative ségolenienne)à la dévalorisation d’un système déjà bien mis à mal.
Qu’ils soient rassurés, le lycée d’après sera un lycée à la carte.
Ces rapports qui apparaissent ainsi à point nommé, ne sont que les premiers pour
préparer le terrain à la nouvelle réforme.
Lorsque l’on veut tuer son chien,on l’accuse de la rage.
Croan
l’Education Nationale?
Quand on ne comprends pas bien ce qui s’y passe, de la méfiance, oui.
Quand on sait bien ce qui s’y passe, de la défiance, complètement.
Sebaneau
C’est au départ que les Français auraient dû se méfier d’un système qui leur vole leur argent pour les empêcher de choisir l’école de leurs enfants.
mumduc
“Si les parents jouaient leur rôle de parents, ils n’auraient rien à craindre
de l’éducation nationale .
Les parents et le milieu dans lequel vit l’enfant ont une influence très importante sur lui, l’éducation nationale, elle, n’a qu’un rôle mineur.”
Je ne suis pas du tout d’accord avec cette analyse: quand un enfant de 5 à 10 ans passe au minimum 6 heures par jour à l’école et que nous savons que ce que la maîtresse “a dit ” est “parole d’évangile” pour lui, il faut alors bien pouvoir “choisir” son école et l’enseignant!!!
Je connais trop d’enfants déstabilisés par le fossé existant entre ce qu’ils vivent et ce qu’on leur dit à l’école, et ce qu’ils vivent à la maison. Il faut une harmonie certaine entre l’école et la famille afin que l’enfant se sente en sécurité.
perrel
DES parents se méfient, non LES parents !
D’une part, il ne s’agit que d’une minorité, beaucoup s’intéressant presqu’exclusivement aux menues et sorties pédagogiques.
D’autre part, la contestation croissante de toute décision perçue prise contre son chérubin n’est vraiment pas une bonne nouvelle : on ne délègue plus son autorité parental à l’instit ou au prof pour l’instruction, on l’emploie. Dès lors, se plaindre en haut lieu d’une mauvaise note ou aller en justice pour une giffle sont l’expression de leur “droit de consommer” de l’école.
Pas la peine de se réjouir, il n’y a pas de convergence avec les visions critiques des méthodes d’enseignement.