Lu sur l'Observatoire du Parlement :
"La mise en oeuvre du traité de Lisbonne est prévue pour le premier décembre, aussi le Secrétaire d'Etat chargés des affaires européennes a tenu en rappeler certaines conséquences importantes, lors du conseil des ministres d'hier (16 novembre) :
"il conviendra de prendre en compte les nouveaux équilibres institutionnels issus du traité, qui renforce les prérogatives politiques et budgétaires du Parlement européen, et étend la procédure de co-décision à de nombreux domaines, tels que les objectifs de la politique agricole commune et la coopération judiciaire en matière pénale. Le traité accroît également les pouvoirs des parlements nationaux, qui auront la faculté de s’opposer à des textes qui enfreindraient les principes de subsidiarité et de proportionnalité, et confère de nouvelles prérogatives à la Cour de justice de l’Union européenne dans les contentieux avec les Etats sur l’application du droit communautaire."
Reste à savoir si nos parlementaires se montreront suffisamment jaloux de leurs prérogatives et de leur représentativité".
AncillaDomini
“Le traité accroît également les pouvoirs des parlements nationaux, qui auront la faculté de s’opposer à des textes qui enfreindraient les principes de subsidiarité et de proportionnalité “…
… “et confère de nouvelles prérogatives à la Cour de justice de l’Union européenne dans les contentieux avec les Etats sur l’application du droit communautaire.”
La contradiction est tellement frappante que je ne sais même plus comment l’appeler !
Le principe de subsidiarité (à moins que j’aie raté quelque chose), c’est “chaque échelon décide de ce qui le concerne, et l’échelon directement supérieur ne s’en mêle que si c’est le bazar en-dessous”. Non ?
Ce n’est même plus de la novlangue, c’est la logique qui a définitivement abdiqué.