Dans un entretien publié dimanche dans L’Osservatore Romano, Monseigneur Gianfranco Girotti, régent de la Pénitencerie apostolique, a expliqué que certains péchés ont une incidence grandissante sur la société.
"Alors que le péché concernait jusqu’à présent plutôt l’individu, aujourd’hui, il a une résonnance sociale, en raison de la mondialisation. Il y a différents secteurs dans lesquels nous relevons des comportements coupables au regard des droits individuels et sociaux".
Pollution environnementale, inégalités sociales et économiques – "les pauvres deviennent toujours plus pauvres et les riches toujours plus riches" -, la consommation de drogues, la bioéthique,
"où nous ne pouvons pas ne pas dénoncer plusieurs violations des droits fondamentaux de la nature humaine, à travers des expérimentations, des manipulations génétiques, dont les aboutissements sont difficilement contrôlables".
Gianfranco Girotti a ajouté que l’Eglise restait par ailleurs préoccupée par l’avortement et la pédophilie.