Lu sur Liberté politique :
"S’agissant des prestations familiales, on oublie que la logique sociale n’est qu’un volet de la question : la solidarité de ceux qui n’ont pas charge d’enfants avec ceux qui en ont, et sont donc les seuls à préparer les retraites de demain, est une question de justice élémentaire. Quel que soit le niveau social, comment peut-on mutualiser, au travers des régimes de retraite, la charge du troisième âge et pas, au moins en partie, celle du premier, sachant que ceux qui ont charge d’enfants sont encore jeunes et que ceux qui, dans notre société, sont vraiment très riches ne le sont généralement plus ? […]
Il faut bien trouver des économies, dira-t-on. Mais pourquoi s’attaquer à des politiques sociales ou familiales anciennes sans se demander pourquoi la France pourtant beaucoup moins riche de l’après-guerre, pouvait les supporter ? Si l’État est aujourd’hui en grande difficulté, les raisons en sont autres. La malgouvernance, l’incompétence, l’inflation incontrôlée de la sphère publique, y compris locale, en sont la cause."
bébert
pour une fois je ne suis pas d’accord avec vous
les aides obtenues au nom des enfants font partie du système socialiste
et elles n’ont pas que des effets positifs
En tant que professionnel libéral, ce que j’ai versé en URSSAF n’a jamais été compensé par la CAF, même au moment où j’en avais besoin
De même, ma retraite (par répartition,conformément au système là aussi socialiste)) sera sans aucun raport avec le montant des sommes que j’ai versées
Dans les 2 cas, j’ai été spolié, et pourtant je suis tout à fait dans la moyenne des revenus français
Plus grave:l’utilisation faite du système, et c’est son effet pervers, par des individus qui se mettent à produire des enfants en grand nombre uniquement pour toucher les prestations
l’atgent obtenu ne sert que rarement à nourrir et éduquer les enfants en question
Faire reposer le système des retraites sur les cotisations des catégories plus jeunes est un leurre
D’ailleurs il nous a amené à la faillitte généralisé des caisses
bébert
on pourrait voir les choses autrement:
-faire des enfants quand on a l’envie et les moyens suffisants pour les élever
-gérer soi-même sa retraite en investissant
le produit de son travail
mais ce ne serait pas socialiste
même pas social
ouh ouh ouh
qu’il est pas bô
PG
En effet, ”bébert” a raison : certains pays ont une démographie forte, sans prestations sociales aux familles ni aides sociales, sauf pour les nécessiteux.
En faisant de la famille une cause sociale, on la dévalue : plutôt que d’aider les familles par des prestations, à part les plus modestes, ne serait-il pas plus judicieux de les exonérer de TVA sur leur consommation, de taxes et impôts divers, droits de mutations, etc…Cela se fait sur l’impôt sur le revenu : pourquoi ne pas l’étendre à d’autres prélèvements fiscaux et sociaux ?
Car en quoi les prestations sociales compensent-elles les surcoûts d’une famille avec plus de 3 enfants ?
Si on fait dépendre l’existence des familles de la redistribution de prestations, on les assiste et comme tout groupe social ou entités assistées, on crée des effets de seuil, qui plafonnent et et enferment.
Avec 40 ans de socialisme de la redistribution, on a pu observer ce phénomène dans tous les pays riches qui ont pratiqué les aides et prestations : loin de libérer, elles conditionnent le plus souvent, et ne créent pas les condition d’une autonomie réelle.
Ainsi les fameuses allocs, crées pendant la guerre, pui smaintenues ensuite dans l’après-guerre de la reconstruction, ne jouent plus leur rôle : par contre elles ont financé l’immigration de peuplement massivement, si bien qu’avec l’argent des français , on a financé la disparition des familles françaises.
Tant que les associations de défense de la famille plaideront pour l’augmentation des aides par redistribution, elles ôteront aux familles tout pouvoir social réel : on le voit de plus en plus. Les seules familles qui pèsent politiquement, ce sont les familles immigrées.