La polémique sur la femme violée, obligée d'accoucher par césarienne en Irlande, fait son entrée dans les médias français. Elle a déjà été analysée par Jeanne Smits.
C'est déjà sous le prétexte d'un cas tragique – la mort d'une jeune femme, Savita Halappanavar, à la suite d'une septicémie lors d'une fausse couche – que l'Irlande a modifié sa loi pour autoriser l'avortement en certaines circonstances. L'exploitation, de manifestations en pressions internationales, avait été exemplaire de l'efficacité de l'agit-prop, alors même que le décès de la jeune mère était consécutif à des fautes de diagnostic et de soins et que l'Irlande peut s'enorgueillir d'un taux de mortalité maternelle parmi les plus bas au monde.
Dans le cas présent, c'est avec l'accord de la jeune femme que la césarienne a été pratiquée, mettant fin aux diverses procédures judiciaires en cours. Mais les militants de l'avortement mettent la pression pour que la loi soit revue.
Dans cette affaire, les pro-avortement ne semblent pas se soucier du violeur. Ni de l'enfant.