Jeanne Smits dénonce les nouveaux manuels de SVT :
"C’est un déferlement d’idéologie, et même – parce qu’il s’agit en réalité d’incitation à la débauche – de pornographie. Les jeunes de 16 et 17 ans passeront une bonne part de leurs heures de sciences à ingurgiter l’« idéologie du gender » : le programme porte sur le « féminin-masculin », l’identité et l’orientation sexuelles, la manière de « vivre sa sexualité », et la « prise en charge de sa vie sexuelle », sans compter la promotion de la procréation assistée. Devant l’étalage d’une antimorale aussi insolente que richement illustrée, deux mots viennent à l’esprit : « inversion », « infernal ». […]
La perversion se double d’une manifeste volonté de contrôle absolu des consciences et des cœurs. Les « SVT » feront l’objet d’une épreuve anticipée du baccalauréat. Au programme : un écrit, où les élèves auront éventuellement l’option de traiter un autre sujet comme (je vous le donne en mille) le « développement durable ». Mais aussi un oral de vingt minutes, portant sur la partie « sexe » du programme, et traitant d’une question d’actualité. On n’endoctrine pas sans vérifier que le message soit passé, et bien passé. Sauf mobilisation – et il s’agit de faire vite et bien ! – les jeunes, qu’ils soient scolarisés dans le public, le privé sous contrat ou le hors-contrat, devront posséder le programme, et, le cas échéant, abonder en son sens. A moins d’avoir le courage de dire « non ». Un courage sur lequel ils auront le sentiment de jouer leur avenir.
Ne l’oublions pas : ces programmes sont ceux voulus, préparés, mis en place par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. C’est Luc Chatel qui a présidé à leur élaboration, en tant que ministre responsable. […]