Dans une tribune publiée dans Le Monde, quelques médecins, soutenus par les politiciens de la culture de mort (Roselyne Bachelot, Anne Hidalgo, Laurence Rossignol, Marisol Touraine, Najat- Vallaud-Belkacem…) demandent l’extension du droit à l’avortement, voire à violer la loi, alors que les médecins ont certainement bien mieux à faire en ce moment que de dépecer les petits d’hommes dans le sein de leur maman :
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nous souhaitons que les avortements puissent être autorisés par voie médicamenteuse au domicile jusqu’à neuf semaines d’aménorrhée, soit sept semaines de grossesse.
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nous demandons que les mineures soient dispensées du délai de quarante-huit heures qui leur est actuellement imposé avant leur IVG et puissent bénéficier d’une IVG dans la foulée de leur première consultation.
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Nous souhaitons pouvoir, à titre exceptionnel pendant la durée du confinement, réaliser des aspirations jusqu’à seize semaines d’aménorrhée, soit quatorze semaines de grossesse.
Évidemment, les exceptions sont destinées à devenir pratique habituelle et légale.
Nous vous invitons à écrire courtoisement à la sénatrice socialiste Laurence Rossignol pour lui rappeler que les médecins sont d’abord là pour sauver des vies et non pour les éliminer, et qu’il existe d’autres solutions pour les femmes en détresse que le recours à l’avortement : [email protected]
En attendant, réjouissons-nous que les activités de PMA sont interrompues dans les 103 centres français. Les activités de conservation d’ovocytes ou de spermatozoïdes sont aussi presque totalement stoppées.
Aux États-Unis, 9 États américains ont restreint l’accès à l’avortement pour que les médecins traitent en priorité le coronavirus. En réponse, des cliniques du Planning familial ont indiqué qu’elles continueraient à pratiquer illégalement des avortements, pendant que des recours juridiques sont en cours. La question des équipements de protection individuelle (EPI), comme les masques ou les gants, est au cœur du débat aux États-Unis. En effet, les hôpitaux et cliniques sont en pénurie de ces équipements. Ils manquent aussi de personnels médicaux et de capacités d’accueil pour les malades du coronavirus. Il faut donc prioriser et hiérarchiser.
Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) sont-elles des opérations « urgentes » ou « électives » ? L’État du Massachusetts a considéré qu’elles étaient « urgentes », contrairement à d’autres opérations « électives » suspendues comme les arthroplasties de la hanche ou du genou, les extractions dentaires ou encore les coloscopies. Au contraire, Abby Johnson, héroïne du film Unplanned, a affirmé que l’IVG est « toujours un choix, donc une opération élective » et que ceux qui s’appellent eux-mêmes « pro-choix » ne devraient pas le contredire.
En France, le gouvernement a demandé aux établissements de santé de déprogrammer « toute activité chirurgicale ou médicale non urgente, et sans préjudice de perte de chance pour les patients ». Or, si l’IVG est bien « non urgente » pour la santé ou la vie d’une femme enceinte, son report peut être empêché par le délai légal de douze semaines de grossesse. La sénatrice socialiste Laurence Rossignol, qui avait déjà tenté en juin 2019 de faire voter un amendement allongeant le délai légal à quatorze semaines de grossesse, a profité du projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire pour réintroduire un amendement équivalent le 19 mars 2020. Il a été rejeté. Le 23 mars, le collectif « Avortement en Europe », rassemblant diverses organisations telles que le Planning familial, les Verts (EELV), la CGT, ou encore les FEMEN a réclamé une mesure encore plus extrême : un allongement du délai « du nombre de semaines que durera le confinement ». Le Planning familial promeut par ailleurs la pratique de l’IMG (« interruption médicale de grossesse »), sans restriction de délai, « pour des raisons psychologiques, surtout dans ce contexte de pandémie ».
Pour Émile Duport, fondateur des « Survivants », ces personnes « sont plus préoccupées par l’avortement que par de réelles urgences pour la vie de malades ; le fait d’avoir un enfant ne met pas en péril la vie des gens ». Odile Guinnepain, infirmière et responsable de l’antenne d’écoute « Nos mains ne tueront pas », a rappelé avec bon sens que la grossesse n’est pas une « pathologie » et que non seulement l’IVG n’est donc pas un soin « urgent » ou « essentiel », mais qu’il n’est même « pas du tout un soin ».
Un médecin réanimateur, Jean Louis Chauvet, a dénoncé le 25 mars un attachement à la vie humaine à deux vitesses. D’un côté la « liberté des soignants à ne pas vouloir donner la mort à un être humain » est régulièrement contestée, par exemple dans une décision très récente de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), de l’autre il leur est demandé en cette période de mener un « combat pour défendre la vie, la vie des malades ». Ce médecin, au cœur de l’épidémie de par sa spécialité, nous fait part d’une espérance :
« le coronavirus (…) nous rappelle que la vie humaine est sacrée. Il faudra nous en souvenir après cette crise sanitaire, pour que les lois en soient de fidèles témoins ».
F. JACQUEL
Je ne peux que constater que tous les prétextes sont bons pour favoriser les dispositions d’extension des délais pour assassiner des innocents. Sous couvert d’extensions de délais, l’objectif n’est-il pas de généraliser l’IMG (sans délai d’exécution) pour remplacer l’IVG dont le délai d’exécution a déjà été allongé depuis 45 ans ?…
Gaudete
Que vaut la vie de ces mégères? pas plus que celle d’un embryon je suppose alors pourquoi ne pas les ………?
Et comment peut-on avoir des idées de nazis ces rombières qui se prétendent à la pointe du progrès la fin de ce monde se rapproche de plus en plus et quand elles vont se retrouver devant le Père Eternel si elles ne se repentent pas elles vont avoir des comptes à rendre
Michel
Et dire qu’on retrouve dans cette liste d’avorteuses Bachelot en compagnie de ses copines gauchistes, ce qui ne l’empêchait pas d’être au gouvernement de Sarko, le président de “droite” qui plaisait tant à NAP (Neuilly-Auteuil- Passy) et aux Versaillais, tous recyclés maintenant chez Macron…
AnneR
La culture de mort distille ses virus O combien mortels pour le corps des innocents et pour les âmes, et on aimerait une lutte drastique contre elle comme celle qui combat le cornavirus!!!
Et voilà que ces promoteurs “bien propres sur eux”, dont parle l’article, s’en font les vecteurs encore et encore.
Leur “charge virale de culture de mort” est à la mesure du pouvoir de décision qu’ils possèdent, c’est à dire énorme!
Ah! si seulement les chrétiens qui se démènent pour faire des prières d’assistance via internet en ces temps de crise (et c’est très bien), pouvaient avoir mis les bouchées triples de la même façon en ce qui concerne les virus abominables de la culture de mort!
Evidemment, le risque d’être ostracisé serait très grand au regard de ce qu’ils font en ce moment et qui est certes très louable et bénéfique.
Moins de risque en effet que pour une même mobilisation contre les virus de la culture de mort car combattre par la prière le coronavirus “rentre dans le flux de l’acceptable” de ce qui vient de l’Eglise pour nos contemporains de tous bords.
Meltoisan
Ces politiciens dont la liste fournie ne comprend que des femmes, ne demandent l’extension que du seul droit à l’avortement.
C’est normal car, à l’autre extrémité de la vie, pour les personnes âgées, le Covid-19 fait la majeure partie du boulot et, laissant les choses se faire, il n’est nul besoin d’euthanasie.
Cependant, comme lors de la canicule, à la fin de la partie, il faudra faire les comptes et mener enquête…