Les deux jeunes femmes russes du groupe Pussy Riot condamnées à 2 ans de camp ont perdu l'appel dans lequel elles demandaient à rester dans le centre de détention de Moscou au lieu de la colonie pénitentiaire auquel les destine leur condamnation.
Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, et Maria Aliokhina, 24 ans, devront donc purger leur peine dans un camp pénitentiaire et non une simple prison.
Par ailleurs, Nadejda Tolokonnikova a publié une lettre où elle désavoue totalement l’action de son
mari, Piotr Verzilov. Depuis le début de l’affaire de la
cathédrale, Piotr Verzilov s’est dépensé sans compter pour défendre les
jeunes femmes dans le monde entier, et pour faire monter la sauce
médiatique, avec un évident succès. Il est étrange de le voir
aujourd’hui totalement désavoué, avec des arguments encore plus
étranges :
« Toutes les déclarations de Piotr
Verzilov sont illégitimes, parce que, premièrement, elles n’ont pas été
discutées avec nous en tant que véritables membres du groupe, et,
d’autre part, elles ont ouvertement violé l’idée d’anonymat. »« Après que les Pussy Riot ont été
arrêtées, Verzilov s’est emparé du pouvoir de représentation et de
décision du groupe. Or le groupe punk anti-hiérarchique n’a pas de poste
de producteur, de promoteur, ou d’organisateur, et toute tentative
d’usurper de telles fonctions sont une trahison au regard du mouvement
punk en général et du groupe Pussy Riot en particulier. »
Jean Theis
Ou comment un dictateur s’est emparé d’un groupe ultra démocrate qui regimbe maintenant en dépit des services rendus !
Michèle
Voilà qui leur fera peut-être passer le goût des pitreries sacrilèges..