Réflexion de Christian Vanneste à propos de l'affaire Atlaoui et du traffic de drogue :
"Que penser, par exemple, du soutien à Serge Atlaoui ? Qu’un élan de solidarité nationale se manifeste est compréhensible. Mais si, en connaissance de cause, il a participé à la production de drogue, son appartenance nationale doit-elle lui octroyer un privilège ? La France a abandonné la peine capitale. D’autres pays qui n’ont pas les mêmes traditions religieuses, culturelles ou juridiques l’appliquent avec sévérité contre l’ensemble du trafic de stupéfiants. C’est le cas en Indonésie ou à Singapour. D’autres pays encore condamnent à mort pour blasphème. C’est le cas du Pakistan qui détient dans le couloir de la mort Asia Bibi, laquelle n’est pas française, mais risque sa vie pour avoir bu un verre d’eau dans un puits musulman et dit préférer le Christ à Mahomet. Autant le droit à la liberté de penser et de s’exprimer est une exigence universelle, autant le droit à la vie, quelques soient les atteintes commises envers la vie des autres, peut dépendre du contexte propre à un pays. Il est possible que Serge Atlaoui ait participé à la réalisation d’un « laboratoire » dont il ignorait la finalité. Dans ce cas, la peine subie serait tragiquement disproportionnée. Dans le cas contraire, il faut faire preuve d’une grande retenue à l’égard d’une région du monde qui a décidé de mener une lutte impitoyable contre la drogue. Les ravages que celle-ci provoque chez nous devraient susciter notre réflexion (…)
Depuis 2010, les tests de dépistage sont en vente libre. Comme d’habitude, l’idéologie soixante-huitarde qui domine notre microcosme avait crié au « contrôle social » éthiquement inadmissible, voire au flicage parental. Cinq ans après, les chiffres sont alarmants. L’Observatoire français des drogues révèle que près d’un jeune sur deux dans notre pays a fumé du cannabis. La consommation habituelle voire quotidienne progresse. 25% des fumeurs occasionnels s’exposent à des risques importants. Ceux-ci vont des échecs scolaires dus aux défauts de mémoire et d’attention jusqu’aux dérives psychiatriques en passant par les accidents mortels provoqués par l’usage des drogues. La gauche, faute de moyens pour cultiver sa « générosité sociale » avec l’argent des autres, après avoir déjà ruiné le pays économiquement, entreprend de le tuer sociétalement. Que nous dit-elle ? La drogue est un fait. C’est bien connu : on ne peut rien contre les faits, surtout lorsqu’ils transgressent les valeurs conservatrices (…)
En raison des dégâts provoqués, du coût pour la santé publique, des liens entre la drogue et la délinquance, et de la nocivité mondiale des réseaux de trafiquants, cette lutte doit être considérée comme une guerre. C’est la raison pour laquelle lorsqu’un Etat croit devoir employer des moyens qui relèvent de la guerre, il faut respecter sa volonté tout en exigeant de lui qu’il la mette en oeuvre avec justice et équité."
C.B.
L’affaire ATLAOUI paraît particulièrement peu claire.
La plupart des journalistes rapportent peu de faits précis, sur sa profession, les conditions de son départ de France, les conditions de son embauche à l’étranger, les étapes de son procès. Les médias semblent surtout soucieux de provoquer un élan de sympathie.
Bien d’autres être humains actuellement sont actuellement menacés de morts, pour lesquels “on” ne suscite pas le même élan de sympathie, et pour lesquels “on” ne promeut guère de “pressions sur la puissance qui les menace”. Alors que pour beaucoup, on a des preuves absolues de leur innocence.
SD-Vintage
Pourquoi autant d’étrangers et si peu d’Indonésiens ?
“Rodrigo Gularte, exécuté en Indonésie, n’a compris qu’au dernier moment qu’il allait mourir
Le Brésilien, schizophrène et bipolaire, ne s’est pas rendu compte de ce qu’il se passait, malgré les explications répétées du prêtre.”
http://www.slate.fr/story/101071/pasteur-gularte-execution-indonesie
Nazleja
Quand on voyage à l’étranger, le minimum est de comprendre quelles lois il faut respecter, et à quelle sanction on s’expose son on passe outre. On parle d’un ouvrier soudeur, qui a accepté un salaire payé au noir de 2.000€ par semaine. C’est équivalent à un salaire brut français de 160.000€, avant impôts: plus d’un million de francs, un salaire de cadre dirigeant ou de patron de grosse PME. Et il aurait travaillé plusieurs mois dans un atelier produisant de la drogue tout en pensant que c’était des produits chimiques légaux ? Il croit encore au Père Noël, ou il est totalement stupide ? Faites-vous votre avis, pour moi c’est tout vu.
narnya
Sauf erreur, Atlaoui était bien un trafiquant de drogue.
La main de la justice indonésienne l’a condamné.
Il paie.
C’est la loi du genre.
Il aurait vendu sa drogue à la Courneuve, il ne serait pas dans le couloir des condamnés à mort.
Il aurait au contraire toutes les aides sociales et la bénédiction du gouvernement.
Daniel chaudron
« Autant le droit à la liberté de penser et de s’exprimer est une exigence universelle ».
Non, vous faites de la liberté de penser et de s’exprimer un absolu, en les coupant de la vérité.
Cela porte un nom : le relativisme.