En contrepartie, le régime aurait libéré 150 prisonnières de l'opposition.
Rappelons que les religieuses avaient disparu en décembre après l'entrée d'insurgés islamistes dans la vieille ville de la localité chrétienne de Maaloula, au nord de Damas. Un moment retenues dans le monastère grec-orthodoxe de Sainte-Tècle à Maaloula, elles avaient ensuite été conduites à Yabroud, à une vingtaine de kilomètres plus au nord, où l'armée gouvernementale mène actuellement une opération.
S'adressant aux journalistes à la frontière syro-libanaise, l'archevêque Louka Khouri, patriarche adjoint des grecs-orthodoxes de Syrie, avait salué la libération des religieuses. « Ce que l'armée syrienne a réalisé à Yabroud a facilité cette évolution », a-t-il dit.
George Hasouani, un intermédiaire syrien, déclare :
« Nous avions négocié durant vingt jours avec le Front al-Nosra, notamment le numéro 2 du groupe à Yabroud, Abou Azzam el-Koweiti, en vain, et le président syrien Bachar el-Assad demandait quotidiennement de leurs nouvelles ».