De Renaud Dozoul dans Les 4 Vérités :
"Les 28 et 29 mai prochains, les adhérents de l’UMP seront appelés à se prononcer sur le changement de nom du parti, pour devenir, selon le souhait de Nicolas Sarkozy, « les républicains ». Que l’on soit ou non inspiré par la République, on peut reconnaître à son ancien président le sens de la trouvaille. La gauche avait pourtant tout bien préparé. Alors qu’elle n’a plus de programme économique (le seul qu’elle ait jamais eu consistant à augmenter les impôts, ce qui devient compliqué), et bientôt plus de programme sociétal (une fois qu’elle aura marié tout le monde, encouragé le massacre des bébés dans le ventre de leur mère, et tué nos plus vieux qui coûtent si cher, il ne lui restera plus grand-chose à détruire), il lui restait « la République ».
« L’esprit du 11 janvier », les « valeurs de la République » à toutes les sauces, la République en danger par-ci, le « front républicain » par-là, Cambadélis, qui « ne connaît pas l’identité française », mais qui « ne connaît que l’identité républicaine », etc. La défense de la République était son ultime projet, son dernier mantra. Contre les terroristes, contre « tous les extrémismes », contre les réactionnaires, contre les ennemis de la liberté, contre les ennemis de l’égalité, contre les ennemis de la fraternité… Eh bien non. Avec son sourire en coin et son épaule qui saute, Sarkozy pique le bébé sous leurs yeux sidérés.
Alors que la droite, qui traîne depuis 70 ans les acronymes les plus lourdingues, aurait pu trouver encore plus nul que l’UMP, il ringardise tout le monde en un coup: « les républicains ». Le pluriel, en plus de créer une dynamique collective, sonne à la fois à gauche (avec les enfoirés et les verts…) et à droite (avec l’éléphant américain).
C’est, en réalité, la synthèse parfaite de Nicolas Sarkozy. La fascination pour la gauche et pour les États-Unis. Par ailleurs, avec ce choix, il prépare méticuleusement son deuxième tour contre Marine Le Pen. Il y aura donc, d’un côté, les obscurantistes d’extrême droite et, de l’autre, « les républicains ». Après avoir passé 200 ans à menacer les républico-sceptiques d’excommunication, la gauche se retrouve ainsi prise dans son propre piège, et devra manger son chapeau, en appelant à voter pour son antéchrist Sarkozy, au deuxième tour de l’élection présidentielle. On comprend mieux qu’elle crie, qu’elle se débatte, ou qu’elle attaque en justice ! (attaque loufoque et vraiment désespérée, si l’on regarde combien de fois est utilisée la République dans les noms qui ont jalonné l’histoire de la droite depuis 1958, entre l’UNR, l’UDR, le RPR, DLR, ou le PR.)
En face, même Marine Le Pen sourit jaune. Elle qui ressasse à l’envi le slogan UMPS aurait pu jouer de cet aveu de consanguinité. Mais, trop occupée à saper l’héritage contre-révolutionnaire au profit de celui du MRC et du laïcisme, elle risque de ne plus trop savoir sur quel pied danser. Cela dit, le principal ennemi de Sarkozy n’est sans doute ni Hollande, ni Cambadélis, ni Marine Le Pen, mais bien lui-même. Il ne faut pas oublier que, dans son élan, il est capable de se tirer une balle dans le pied tout seul, en prenant non seulement le nom, mais également les idées de la gauche.
Pour le reste, que mes amis royalistes accablés par ce renouveau républicain se rassurent. Nicolas Sarkozy a si brillamment « désacralisé la fonction présidentielle », que je lui fais toute confiance pour définitivement dévaluer la République !"
bébert
aux Etats-Unis ce futur “Républicain” serait plutôt “Démocrate”
jaques benigne
les ” républicains” , c est ainsi qu on nomme la droite caviar aux usa ? la voix de son maitre en somme ?
LB
Et c’est subventionné par la CIA ? Comme Facebook ? Ce que j’aimais bien dans UMP c’était le P de populaire, mais pas populiste.
Donc pur produit US avec un nouvel emballage, un agent de l’ennemi clairement assumé.
nemo
L’élection d’un chef d’état en France doit combler des attentes … qui ne sont pas toutes avouées et conscientes chez les électeurs .
Sarkozy comme Hollande ont ridiculisé et piétiné le sérieux et la gravité de la fonction : les français ne le leur pardonneront peut être pas .
meltoisan
Non, l’UMPS n’est pas mort chez « les ré-UMPlicainS » : la bête bouge encore…
Des TOUBON, ATTALI, NKM, VALLS et plein d’autres sont là pour nous le rappeler au quotidien…
John
Du passé faisons tabula rasa (c’est du latin…cette langaue que s’il était réélu, N. SARKOZY ne réhabiliterait pas : il n’est jamais revenu sur les décisions de la gauche).
Gabi
Ah la République ! On te répudie !
Ne s’est-elle pas amusée à créer une autre religion ? Celle du Culte de la Raison et de l’Être suprême (l’ange déchu) ! C’est à l’initiative de Robespierre et de la maçonnerie que la Convention, le 7 mai 1794, crée par décret ce culte. La Raison n’est rien d’autre que le rejet de Dieu par l’homme qui se fait dieu.
Mais on oublie qu’un an après, jour pour jour (7 mai 1795) , celui qui avait signé plus de 16 000 condamnations à mort en 9 mois, Fouquier-Tinville, est guillotiné ! Juste quelques mois après *Robespierre, guillotiné le 28 juillet 1794 !
La ripoux-blic n’est donc pas éternelle ! Que l’homme des anglo-sionistes s’en méfie !
Louis 9
Les “Républicains” ? C’est pas plutôt les “Ripoublicains” !
Robert Marchenoir
J’aimerais bien qu’on m’indique un seul nom de parti qui ne soit pas “nul”.
Ah si, j’en vois deux : parti socialiste et parti communiste français. Voilà qui dit clairement ce qu’on est et ce qu’on veut, sans enfumage et sans afféteries.
Patrick
A Robert Marchenoir ! J’ai un faible pour le parti UPR ! Car la seule solution o nos problèmes est de quitter le plus rapidement possible l’Union européenne ! Depuis que la France s’y trouve, elle n’a plus de frontières, elle est très endettée, elle a une augmentation du chômage énorme ! Elle n’est plus maître de son destin !
Chantal de Thoury
Et si on allait jusqu’au bout de sa logique et qu’on lui oppose “Les Royalistes”…???…
En formant un collectif de toutes les véritables droites, toutes ces bonnes volontés de droiture du coeur et de l’esprit qui sont amis de la Sagesse et de la Vérité.