Suite au rapport de l'IGAS sur l'avortement et la contraception,
Chantal Birman, présentée comme sage-femme et cadre de l'Association
nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception
(Ancic) a aussitôt déclaré à l'Agence France Presse : « il faut autoriser
les sages-femmes à faire des IVG, y compris par aspiration. »
Les 2 072 sages-femmes membres du Collectif sages-femmes de demain,
protestent vigoureusement.
"Nous demandons au Conseil de l'Ordre des sages-femmes de réagir pour
défendre notre profession. Nous ne nous reconnaissons pas dans les
déclarations d'une militante de l'avortement dont l'idéologie nous semble
dépassée. Pourquoi faudrait-il nous transformer en prescripteurs de l'IVG
et, pour cela, brader notre métier qui est dédié à la préparation, à
l'accompagnement et au suivi des naissances ? Rappelons que, pour 56% des
Français, « ce n'est pas le rôle des sages-femmes de pratiquer l'IVG »
(sondage Ifop).
En première ligne pour épauler les femmes, nous sommes témoins de leur
besoin d'aide et d'accompagnement. Ce n'est pas en nous demandant de
pratiquer l'IVG (d'abord médicamenteuse et ensuite chirurgicale !) qu'on
rendra service aux femmes et qu'on réglera la question, toujours
difficile, de l'interruption volontaire de grossesse dans notre pays."
LBDD
Les sage-femmes hospitalières n’ont aucun soucis à gérer les IMG et IVG médicamenteuses…
Et certaines sage-femmes libérales mettent en avant leurs compétences en matière de contraception et de planning familial.
D’accord sur le fond, donc, mais dans la pratique, les sage-femmes sont déjà des professionnelles des “droits de la femme” concernant la maîtrise de la procréation, et la poubellisation des enfants à naître. C’était en amont qu’il fallait réagir.
jewdocha
Sage femme et avorteuse, nouveau métier créé par nos politiciens de tous bords, sauf un. Quelle merveilleuse époque.
Marie
@ LBDD.
Merci de ne pas généraliser.
Sancenay
ces sages-femmes qui résistent sont éminemment sages.