Un collectif de sages-femmes a dénoncé aujourd'hui la possibilité donnée à la profession de pratiquer des avortements par voie médicamenteuse, dans le projet de loi Bachelot, voté mardi par une commission mixte paritaire (CMP) parlementaire. Une disposition du projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoires", qui permet une expérimentation régionale de cette pratique, avait été introduite par amendement avant d'être retirée à l'Assemblée nationale, puis réintroduite lors de la lecture au Sénat du projet de loi. Le collectif "Sages-femmes de demain", qui revendique un millier de membres, s'oppose à cette disposition qui "oriente la profession vers la pratique de l'avortement".
"Nous sommes attachées à rester les professionnelles de la préparation, de l'accompagnement et du suivi de la naissance. Nous ne voulons surtout pas devenir les auxiliaires de la médecine pour la pratique de l'avortement alors que notre pays est en échec sur ce sujet et que les pouvoirs publics n'ont pas fait le bilan des raisons de la persistance d'un taux anormalement élevé d'IVG".
Phil41
Voilà une bonne occasion pour Christine Boutin d’entrer en lice.
AMarie
Les sages-femmes pratiquent déjà l’avortement non médicamenteux, et ce depuis longtemps.
Sancenay
Ces femmes sont peut-être sages et dans ce cas , elles ont bien raison d’exprimer leur ras-le-bol.
Seulement il serait suspect, comme le dit AMarie, qu’elles s’arrêtent en si bon chemin et qu’elles ne demandent pas l’objection de conscience à toute forme d’avortement.
Car en on pourrait craindre alors qu’elles ne soient manipulées par un lobby qui défend le “marché” ( les guillements sont hélas peut-être de trop ) de l’acte “chirurgical” qui doit rapporter bonbon”s à nombre de “docteurs M’abuse”.