Le 31 mai, les sénateurs de la République dominicaine ont rejeté les demandes du gouvernement de dépénaliser l’avortement dans certains cas (quand la grossesse met en danger la vie de la mère, quand elle résulte d'un viol ou d'un inceste, et quand le fœtus n'a aucune chance de survie). La commission nommée par les sénateurs a recommandé de rejeter cette proposition, ce qu’ils ont fait par 27 voix sur les 29 présents.
Les évêques ont félicité les sénateurs par un long communiqué où ils soulignent notamment qu’ils sont conscients des énormes pressions internationales qu’ils ont subies (OMS, ONU, Amnesty…), et des critiques virulentes qui s’abattent sur eux,
« mais l’histoire les récompensera, parce qu’ils ont défendu ceux qui sont sans voix, et ont démontré que la grandeur de notre nation s’exprime dans la protection des plus faibles ».