Sic :
"La grossesse non désirée est une des obsessions des séries
américaines, qui l’abordent souvent d’un point de vue pro-life. Une
thématique si récurrente qu’elle en devient inquiétante."
Explication :
"Les séries les plus frileuses en matière d’IVG sont majoritairement celles diffusées sur les networks,
les chaînes américaines non payantes dont le financement est assuré par
les annonceurs (ABC, CBS, NBC, Fox, The CW). Qui dit publicité dit
audimat : pour conserver leurs annonceurs, les networks doivent courtiser un large public, et prennent donc pour cible la cellule familiale."
Or aujourd'hui, la cellule familiale américaine est majoritairement pro-vie.
Denis Merlin
Les mentalités et institutions américaines, bien que perfectibles, sont d’un niveau supérieur à celles des françaises plus gangrénées par le laïcisme et le relativisme.
Saint-Plaix
On ne doit pas regarder les mêmes séries “américaines”…
Je suis toujours frappé de voir au contraire la constance dans les scenarii de la question de la grossesse toujours présentée de la même façon dans plus de 8O% des cas:
la jeune fille ou la femme apprenant qu’elle est enceinte, déclare à priori vouloir “s’en débarasser” puis à la suite de conversations avec des ami(e)s ou des connaissances, sous l’influence du conjoint, du papa ou de sa famille, elle va pratiquement en arriver à déclarer qu’elle “va le garder”!
C’est cela qu’on voit sur les grandes chaînes publiques aux heures de grande écoute, et non pas l’inverse!
J’ai toujours été étonné de voir la différence de traitement entre l’avortement et l’homosexualité qui sont deux problèmes sociologiques majeurs de la société d’aujourd’hui.
L’homosexualité; on apologise!
Pratiquement toutes les séries américaines (et même françaises) à un moment ou un autre montrent un héros (ou une héroïne) homosexuel(le)patentée.
Des baisers aux scènes de lit, on a en général droit à tout…
En revanche, à une écrasante majorité des scènes tournées, l’avortement est rarement évoqué et “la question de l’avortement” qui n’est pas ignorée est cependant pratiquement toujours finalement soldée par une déclaration de refus…
Cela ne devrait pas effectivement faire “plaisir” à certains…
De là à dire à l’inverse que ces séries font l’apologie de l’avortement, certainement pas, c’est précisément le contraire dans la majorité des cas…
Ou alors nous ne regardons pas des séries ne provenant des mêmes Amériques…
l'anarcho
Ce qui est inquiétant est plutôt les 200 000 avortements par an…
Hewlet
Saint-Plaix:
Je crois que vous avez mal lu l’article…
De plus, on ne dit pas scenarii, mais scénarios! Scénario ne vient pas de l’italien scenarii. En effet, le mot comporte un accent ( ça n’existe pas en italien sauf a une exception notable), et se prononce “sénario”, et non “chénario”. De plus, scenario en italien veut dire décor…
anna
En France on a plus belle la vie: et dans cette série au moins deux des personnages féminins ont déjà subi un avortement. Pour des raisons sordides évidemment: cf. épisode où une jeune fille découvre que son mari, dont elle porte l’enfant, couche avec sa mère à elle. Et zou! On se débarrasse du bébé, qui n’y est pour rien.
Jesse
“La grossesse non désirée est une des obsessions des séries américaines, qui l’abordent souvent d’un point de vue pro-life. Une thématique si récurrente qu’elle en devient inquiétante.”
Je l’ai constate. La femme enceinte a toujours “le choix”, mais jamais elle n’avorte. Le cas echeant (rarement) c’est un traumatisme. Donc oui, le commentaire de Saint-Plaix est plutot juste. Sur l’homosexualite, dans les series americaines, ce fait est traite comme normal, admis.