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France : Politique en France

Les soixante-huitards attardés sont surtout des Frankenstein dangereux!

Les soixante-huitards attardés sont surtout des Frankenstein dangereux!

Nous avons interrogé Sébastien Meurant, ancien sénateur et candidat LR soutenu par la coalition d’Union nationale (que nous avions déjà interrogé sur son soutien à Éric Zemmour lors de la présidentielle)

Vous avez décidé de rejoindre Eric Ciotti et d’être candidat « Union nationale ». Pourquoi ?

Tout simplement, parce qu’il faut tourner au plus vite la page d’Emmanuel Macron sans donner le pouvoir à l’extrême gauche. Tourner la page d’Emmanuel Macron car son bilan est calamiteux : plus de 1000 milliards d’euros de dette publique supplémentaire, plus de 3 millions d’immigrés supplémentaires, des insultes permanentes contre la France et les Français – si possible depuis l’étranger, c’est plus élégant ! –, des libertés publiques toujours plus attaquées, etc. Il nous a fait deux fois le coup du « Moi ou le chaos ». La réalité, c’est lui et le chaos. Pour autant, il ne faut surtout pas donner le pouvoir à l’extrême gauche car ces gens sont des fous furieux. Ils promeuvent partout l’idéologie « woke » – y compris dans ce qu’elle a de plus délirant (comme cette idée absurde de changer de sexe sur simple déclaration). Ils appellent au meurtre des policiers, assument sans complexe un racisme anti-blancs. Mais le plus grave est peut-être qu’ils facilitent la progression de la charia et de l’islam radical dans nos villes par pur clientélisme électoral. Devant la réalité de la situation française et devant les menaces, les querelles partisanes, aussi légitimes soient-elles, doivent s’effacer.

Cela signifie-t-il que les divergences que vous aviez naguère avec le RN ont disparu ?

Non. Je continue à ne pas être d’accord en tout avec le RN. En particulier, le chef d’entreprise que je suis n’approuve pas tout du programme économique du RN. Mais il n’y a pas besoin d’être d’accord sur tout pour s’allier. D’ailleurs il est clair que les LR sont beaucoup plus proches du RN que Raphaël Glucksmann de Jean-Luc Mélenchon ; pourtant, personne à gauche n’a l’air de trouver étrange l’alliance du PS et de LFI. En l’occurrence, je suis d’accord – comme d’ailleurs 95% des électeurs de droite et plus de 65% des Français de toute opinion – avec le RN sur les questions régaliennes : restaurer l’autorité de l’Etat et en finir avec la submersion migratoire me semblent les priorités absolues. Les débats sur les questions secondaires peuvent attendre !

Vous avez été le seul sénateur du Mouvement conservateur. Pensez-vous qu’il y ait un espace politique pour la droite conservatrice ?

J’ai effectivement toujours assumé que j’étais conservateur car les soi-disant « progressistes » me semblent surtout des apprentis sorciers. Mais je ne me suis jamais défini seulement comme conservateur puisque je suis également membre d’Oser la France, le mouvement souverainiste de Julien Aubert. Je suis de droite traditionnelle de façon générale. J’aime bien l’idée du grand conservateur britannique Disraeli : « Réformer ce qu’il faut, conserver ce qui vaut. » Il ne faut pas conserver pour le plaisir de conserver. Mais moins encore réformer ou révolutionner sans jamais réfléchir aux conséquences. Quand on pense que la dernière loi de bioéthique, votée sous Emmanuel Macron, n’a pas seulement permis la conception d’enfants sans père, mais encore la création de chimères (c’est-à-dire le croisement entre des gamètes humains et des gamètes d’autres animaux), on se dit que les soixante-huitards attardés de la gauche contemporaine sont surtout des Frankenstein dangereux. Mais, pour revenir à votre question, bien sûr qu’il existe un espace politique pour la droite conservatrice. Je pense que c’est d’abord un mouvement culturel, mais il faut évidemment qu’il irrigue le monde politique. Et je suis bien certain qu’au sein de la majorité d’union nationale que j’appelle de mes vœux de nombreux parlementaires en reviendront au bon sens et au principe de réalité – ce qui, à tout prendre, est le B-A BA du conservatisme !

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