Il n'y a qu'en France où la liberté d'expression est (bientôt) interdite sur ce sujet :
"[L]e prochain référendum suisse portera – entre autres – sur l'avortement. "Financer l'avortement est une affaire privée", revendique le texte de l'initiative populaire qui sera dans les urnes le 9 février prochain.
Pour le groupe de parlementaires qui a lancé l'idée, l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) ne devrait plus être remboursée par les assurances santé: la personne qui fait ce choix doit l'assumer toute seule, sans en faire payer le prix par la collectivité. La proposition a recueilli en 2011 les 100 000 signatures nécessaires pour devenir un objet de votation fédéral.
En centrant le débat sur l'aspect financier de l'intervention, les initiants voulaient éviter d'être taxés de "pro-life". Mais c'est raté: même s'ils s'en défendent, leur projet remet forcément en cause le droit à l'avortement, obtenu petit à petit selon les cantons à partir des années 80 et entièrement dépénalisé en Suisse en 2002 (voir la frise de la RTS)."
C.B.
“eur projet remet forcément en cause le droit à l’avortement, obtenu petit à petit selon les cantons à partir des années 80”
Encore un journaliste qui devrait aller au bout de la cohérence de ses propos: s’il reconnait un “droit à l’avortement” (qui à ma connaissance n’existe dans aucune des législations européennes, mais je peux me tromper), il lui faut donc conclure que certains ont encore le privilège de décider de la peine de mort pour l’un de leurs semblables.
Stephe
Cela est revendiqué depuis longtemps par les gens soucieux des deniers publics, le pays n’a pas à financer la suppression d’une grossesse fruit d’activités sexuelles d’irresponsables qui ne sont pas tous, et de loin, des miséreux.
Sonia Ducor
L’initiative est basée sur le constat que la grossesse n’est pas une maladie, mais un état normal. D’autre part, la contraception n’est pas remboursée, mais l’IVG oui, cherchez l’erreur… Très intéressante la frise de la TSR. A relever aussi, que malgré l’interdiction sauf dans certains cas (jusqu’en 2002) une femme a toujours pu avorter en Suisse sans aucun problème !
Pellabeuf
Dommage que les évêques suisses ne soutiennent pas cette initiative, en déclarant que l’avortement n’est pas une affaire privée : ce n’est pas non plus une “affaire” publique, c’est un crime. Ce faisant, les évêques semblent approuver le fait qu’eux-mêmes et leurs fidèles participent à ce crime par leurs impôts et cotisations.
Dauphin
@ CB
La loi Zapatero de 2010 en Espagne à légalisé l’avortement, donc c’est un droit. En Chine, ce n’est pas un droit c’est une obligation . Ailleurs dans le monde, l’avortement est “dépénalisé”, ce qui revient hypocritement à le généraliser.
Aline
“la personne qui fait ce choix doit l’assumer toute seule, sans en faire payer le prix par la collectivité.”
Belle denonciation de l’hypocrisie des militants pro-mort. L’avortement selon eux est une affaire personnelle qui ne concerne personne d’autre et surtout pas les Catholiques. Par contre le financement du choix personnel de certains est l’affaire de tous, contents ou pas.
Apres cette grave injustice qu’est le meurtre d’un enfant innocent, vient cette autre injustice de faire payer ce meurtre par la collectivite, y compris par ceux qui s’y opposent.
samovar
La prochaine étape pour les suisses est de promouvoir une société d’assurances qui ne rembourse jamais l’avortement car en France il parait qu’on peut dorénavant choisir une autre assurance que la SS et ne plus payer CSG et autre suite à ça … qu’en est-il ?