En cette veille de grève, Sed Contra propose un dossier sur la réforme des syndicats :
"L’histoire de l’incroyable exception française en matière de “dialogue social” commence le 24 février 1945. Ce jour-là, le Général De Gaulle publie une ordonnance réservant le monopole de la “représentativité syndicale” aux organisations ouvrières qui n’avaient pas collaboré avec l’occupant. La CGT, courroie de transmission du Parti Communiste Français, est du nombre. Elle n’aurait pas dû l’être : le PCF est entré en résistance non par patriotisme national mais pour soutenir les conquêtes mondiales d’un Parti étranger, sur ordre du Grand Staline (avant quoi, jusqu’à la rupture du pacte germano-soviétique en juin 1941, ses militants sabotaient nos armées… !) Quoi qu’il en soit, le mal était fait. Et De Gaulle a commencé ensuite sa “traversée du désert” en faisant don à la France de cette mauvaise action.
Depuis cette date, dans la majorité des grandes entreprises, les délégués syndicaux d’une CGT marxiste, anti-libérale, anti-économique et anti-française continuent de saboter quotidiennement le travail des entrepreneurs et des ouvriers, qui ne votent plus pour elle et ne lui versent pas non plus de cotisations. (Rassurez-vous : notre impôt remédie à cet écueil, au point que le secrétaire général de la CGT roule encore avec chauffeurs et gardes du corps dans une Citroën C6 toute neuve de 47600 euros ttc…) Nicolas Sarkozy s’est habilement et fermement attaqué depuis un an à cette insupportable contradiction – insulte à tous les travailleurs de France–, comme l’explique le Dossier du jour de ce numéro. […]
Pourquoi la CGT et la CFDT appellent-elles à faire grève et manifester ce mardi 17 juin ? Pourquoi la CFE-CGC, FO et la CFTC restent-elles l’arme au pied ? Qu’espère obtenir l’UNSA en dissuadant les fonctionnaires de se joindre au mouvement ? Pour démêler cet écheveau de contradictions apparentes, en restituer le sens, il faut décrypter la stratégie sociale du gouvernement."
La suite est sur Sed Contra.
Antoine
Intéressant.
Des interprétations un peu différentes de cette alliance entre N.Sarkozy et la CGT sont faites par des analystes au coeur des relations paritaires interprofessionnelles (et tous les faits tournant autour : UIMM, absence de réelles négociations…).