Le programme d’éducation à « la vie affective, relationnelle, et à la sexualité » (Evars) a été publié au Bulletin officiel de l’Education nationale le 6 février, pour une mise en œuvre à la rentrée de septembre 2025.
Selon le ministère, le texte se veut une « démarche progressive, adaptée à l’âge et la maturité des enfants ». Il sera « centré » sur « la vie affective et relationnelle » à l’école primaire et élémentaire. Au collège et au lycée, « la vie affective, relationnelle et sexuelle » sera abordée.
Les enseignants seront chargés de ces séances en maternelle et en primaire. Au collège, « ce pourra être soit des professeurs, dans le cadre de leurs cours (par exemple en cours de SVT), soit des infirmiers, des médecins scolaires ou encore des associations agréées ». Autrement dit, le Planning familial où l’on croit que l’homme peut être enceinte.
La question du genre toujours présente
Les « différents types de familles » (sic) seront présentés aux enfants en primaire et la notion de « genre » apparait en cinquième. Le terme de « transphobie » a disparu du texte. « La rédaction “homophobie et autres” a été privilégiée permettant ainsi aux professeurs et aux personnels éducatifs d’aborder différentes situations de discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou le genre », précise le ministère.
« Ce programme comporte des aspects positifs comme l’apprentissage du respect de soi et des autres, ainsi que la prévention vis-à-vis des réseaux sociaux », considère Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la famille. Toutefois « l’idéologie du genre » reste présente, pointe-t-elle. « On demande aux élèves de cinquième, donc âgés de 11 ans, de “prendre conscience de leur orientation sexuelle” au moment où ils sont dans la construction de leur identité », s’indigne Ludovine de La Rochère.
Les parents seront informés en début d’année de la tenue de ces séances mais ni des dates précises ni de leur contenu détaillé. Retirez vos enfants de ces écoles.