Le Conservateur tord le cou à l’idée de la non-pollution des transports en commun :
"Vous pensiez protéger l’air parisien en prenant le métro ou le RER. Sachez qu’effectivement les transports en commun sont moins polluants que les voitures particulières mais que les couloirs souterrains sont les endroits les plus pollués de Paris en nombre de particules fines. […]
Les concentrations moyennes en PM10 [particules fines au diamètre inférieur à 10 microns] sont de 22 µg/m3 à l’air libre en moyenne dans l’agglomération parisienne et atteignent au maximum 200 µg/m3 sur le périphérique parisien. Dans les différentes gares la moyenne est de 200 µg/m3 dans le métro et 400 µg/m3 dans le RER, avec un record de plus de 1600 µg/m3 à la Gare de Lyon sur le RER A. Cette pollution est générée par les freinages des trains, l’usure des rails et des roues. Plus, ils roulent vite et transportent de voyageurs, plus le freinage émet de particules métalliques."
Autrement dit, mieux vaut respirer l’air du périphérique que celui des couloirs du RER.
MJ