Partager cet article

France : Société

Les urgences hospitalières sont au bord de l’implosion sociale

Selon une note confidentielle de policiers et de gendarmes du service central du renseignement territorial.

Mais cela n'a aucun rapport avec le projet de loi sur l'euthanasie. Pas d'amalgame.

Partager cet article

11 commentaires

  1. Et bien non justement, cela n’a aucun rapport avec l’euthanasie. Les gens sont malades, tout simplement.

  2. Mias si.. Il y a eu 10 000 morts liés à la grippe… Plus que l’EBOLA au Liberia. A t-on pris une seule mesure prophylactique..NON! A t-on fermé une école? NON! A-t-on imposé le port des masques aux soignants ? NON! Aux malades? NON!
    A-t-on critiqué Marisol Touraine? NON!
    Le monde socialiste, c’est le monde merveilleux..où tout va bien…Dormez en paix..Vous mourrez bien assez vite tout seuls! Et en plus les médecins ne seront plus payés..déjà ils étaient moins payés que le plombier! Alors, il ne faut pas trop compter sur leur sacrifice jusqu’auboutiste…

  3. Il est tout de même curieux que ce soit une agence policière du ministère de l’Intérieur qui produise cette note. Que font les agents du ministère de la Santé ? Ils enfilent des perles ? Ils s’occupent, priorité des priorités, de généraliser le tiers-payant ?
    Concernant l’euthanasie, pour une fois il n’y a pas de rapport, et effectivement il faudrait éviter de faire des amalgames.
    L’euthanasie en fin de vie ne se fait pas dans les services d’urgence, et d’ailleurs la volonté de l’autoriser ne vient pas de préoccupations financières, mais idéologiques. Si l’euthanasie était permise, alors on pourrait craindre que des malades soient supprimés pour éviter le coût de leur maintien en vie, mais ce n’est pas la même chose.
    Il faut cesser de tout voir sous une grille marxiste. D’ailleurs, la preuve que le souci premier des autorités n’est pas la réduction des dépenses de santé, c’est, parmi d’innombrables exemples, cette obstination imbécile à généraliser le tiers payant, que personne ne réclame et qui ne résoudrait aucun problème.
    En revanche, il est clair que la suppression du paiement, même à titre d’avance, chez le médecin, serait de nature à augmenter les dépenses de la Sécurité sociale, en faisant disparaître l’un des derniers freins à la consommation médicale futile et inutile.

  4. Quel indicateur n’est pas dans le rouge?

  5. à creoff,
    en France, il y avait 129 morts de la grippe, la semaine dernière. l’épidémie n’est peut-être pas terminée. C’est peut-être dans le monde qu’il y a eu 10000 morts. 10000 morts en France, ce serait une hécatombe.

  6. ll semble aussi que l’arrivée massive chaque année de nouveaux potentiellement malades sur le sol français (dont les clandestins) et les rapprochements familiaux pour soins, ne facilitent pas le désengorgement des hôpitaux qui déjà ont à gérer un vieillissement considérable de la population.
    N’oublions pas non plus la diminution du nombre des médecins imposés par Juppé pour faire faire des économies à la sécurité sociale!

  7. Pas d’accord : aucun rapport avec l’euthanasie…
    Par contre, je ne suis pas d’accord avec R. Marchenoir. L’euthanasie relève autant d’une logique idéologique que financière et c’est peut-être le lien avec l’article ci-dessus de MJ.
    En fait, les gens qui coûtent sont ceux dont on ne peut prédire la fin de vie à très court termes et dont les soins sont importants : typiquement, les malades en état pauci-relationel. Dans le service de ma femme se pose chaque mois la question de débrancher les malades… pour libérer les lits… c’est glauque et un combat terrifiant au quotidien. Les anciens luttent contre les nouveaux qui, formatés par la société et n’ayant encore aucun cheminement de vie, sont prêts à embrayer sans souci (pour l’instant !) sur cette logique de mort… ET quand je parle d’anciens, je parle d’une génération de quarantenaires !
    Pourquoi en est-on arrivé là ? Parce que le financier a pris le pas sur l’homme… Parce que le patient n’est plus le centre des préoccupations…
    Alors, il est vrai qu’il est nécessaire d’avoir des comptables qui éclairent correctement une politique humaine mais l’un ne doit pas se faire sans l’autre… Aujourd’hui, on a clairement pris le chemin du tout comptable… et tant pis pour l’homme.
    Le problème des urgences est identique. On clame partout qu’on a le meilleur système du monde… Moi qui vais régulièrement aux urgences amener des blessés, je peux vous dire que je préfèrerai sans doute crever qu’on m’amène en pavillon d’urgence médecine (au moins à Grenoble !). Plus glauque, plus abandonné, plus inhumain… ça existe peut-être mais il faut sans doute aller chercher loin…
    Imaginez des gens abandonnés sur un lit dans un couloir… C’est le quotidien.
    Pourquoi ? Pour une logique de lit à la c… ! Un sous-emploi du personnel hospitalier et une volonté de le déshumaniser…

  8. Propos d’usager…Un bon nombre de recours aux urgences est dû aux erreurs de médicaments dûes au double etiquetage. Les personnes agées (et plus jeunes aussi) ne s’y reconnaissent plus avec les médicaments génériques et les médicaments disons habituels…D’où confusions et panique…
    Il y a assez de médecins en ville mais pénurie très grave en campagne. C’est hélas incurable du fait de la sélection drastique par les maths.Inutiles en pratique médicale …. Il devient de plus en plus difficile à un médecin catholique d’exercer,les pressions sont considérables pour un isolé

  9. Pour le moment…aucun rapport avec l’euthanasie…mais patience..!

  10. @philomène: si si! une hécatombe comme vous dites!
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150311.AFP1364/grippe-10-200-deces-supplementaires-depuis-mi-janvier.html
    Cela est confirmé dans le journal des médecins.
    Bien sûr, on ne meurt pas toujours du virus mais des complications et des surinfections microbiennes qu’il favorise.. D’où les chiffres variables selon l’approche. Les chiffres de l’ordre de la centaine par semaine sont à ma connaissance, seulement ceux qui sont décédés en réanimation dans les services d’urgence..

  11. @senex Je crois que le mythe de la sélection par les maths a vécu. Mon fils qui était vraiment quiche en maths, à faire rire toute la famille, a été reçu dès la première année. Mais il était incollable sur le reste.
    La vraie question est la rentabilité d’un cabinet de campagne..à la papa.. Avec les honoraires encadrés qui n’ont guère évolué depuis 20 ans, en ajoutant les charges, le local, l’informatique, l’assurance, la formation payée mais jamais reçue, la cotisation retraite très chère qui aboutit à une retraite minimaliste de cadre très moyen, la SECU qui rembourse aux calendes grecques… le métier n’est plus rentable en installation privées.. Les jeunes le savent…
    Le ministère se voile la réalité.. Mais hélas, elle s’impose. En URSS il fallait être médecin et plombier pour vivre bien. D’autres à CUBA faisaient médecin et chauffeur pour touristes…
    Seuls les étrangers en situation irrégulière ont aujourd’hui un vrai accès aux soins, dentaires, appareils auditifs, prothèses, greffes, Implantations in vitro…Et ils ne se privent pas!

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services